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6. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...rochelle ? t'es fou !" - "non que j'te dis ! c'est les filles de ... erk ! la ..." - "nantes !" - "non, la roche ..." c'était le boucher qui retrouvait son fond de contestataire invétéré mais la dispute n'alla pas plus loin, témoigner intervenant de sa voix de fluet : - "passe-moi la bouteille, eh ! tu me la passes, oui ou non ?" et il y eut un autre "pop" éloquent. une courte pause. et dans un sursaut d'énergie admirable, le commis de la perception se lança dans une déclaration toute piquée obscénités qu'on ne lui aurait jamais prêtées et qui firent rougir la bru ainsi que la mosellane qui en sentait la verdeur beaucoup plus qu'elle n'en comprenait les mots. les collègues applaudirent et s'exclafèrent. et on trinqua comme il se devait. enfin, l'harmonie étant revenue, d'un accord sinon parfait (les circonstances étant telles), ils entonnèrent la chanson que le père fauchereau tenait en réserve : - "ma tonkiki, ma tonkiki, ma ..." - "tu l'as dit deux fois ta tonkiki, deux fois ... erk !" - "et alors ? qu'est-ce que ça peut te faire ?" - "elle en avait deux, erk ! deux ... erk ! ta tonki ... quoi ... " - "espèce d'enflé ! ma tonkinois ... nois ... tonki ... noise !" - "t'es jamais été en tonk ... erk !" - "si que j'suis été, moi !" - "t'es pas été ! ..." on était aux bords de la mésentente cordiale. mais là, encore une fois, se produisit le miracle de la marne : un autre "pop" mit tout le monde d'accord. d'ailleurs, après ce miracle, ils furent tous les trois parfaitement d'accord, chacun dans un coin de la cave et chacun avec sa chanson préférée. trios, duos puis solos de plus en plus faibles qui se noyaient dans des glouglous glorieux. en fait, vers la fin de l'après-midi, les solistes &ea...


7. Claude 🎓 Janine Métanet

...'atrocités, de peines profondes. gabriel et moi, nous nous souvenons bien de l'arrivée de janine vêtue de noir et de son bébé par un des premiers cars brivin après le bombardement. le deuil conciliait toutes les mauvaises langues et janine, ses blonds cheveux coupés court, très court, retrouvait sa place dans la communauté avec son poupon. c'était à notre tour d'enjamber le ruisseau et de passer quelques instants auprès de janine qui, souvent, pleurait doucement. nous ne pouvions vraiment la réconforter et nous ne savions que faire. il y a des choses, tant de choses, qui demandent le silence et de grands vents soufflaient sur la terre. le petit rené était un beau bébé blond et joufflu, potelé comme un cochon de lait. il avait du caractère et réclamait son biberon avec une insistance qui faisait enfin sourire sa maman. elle lui fredonnait des chansons que nous ne connaissions pas. et puis, à nouveau, le destin nous fit prendre à chacun des routes différentes : mort de nos parents, l'indochine et les aurès, une compagnie minière en afrique centrale -- de longues séparations et des pertes de contact. en 1946, il parait qu'il y avait eu de grandes réjouissances chez les métanet et que janine en avait pleuré de joie pendant toute une semaine, selon grand-mère : le papa de rené était en vie ! peu de temps après, janine et le bébé, qui avait donc trois ou quatre ans, quittèrent le village. mais il me faut revenir à gabriel et cela presque vingt ans plus tard ! mon frère était alors en garnison à bad-gastein en forêt noire, dans une unité de chars. capitaine, marié, trois enfants et heureux des résultats scolaires du plus jeune auquel il avait promis, en récomp...


8. Jacques ✎ Boivre : La fuite du temps

... un chemin à travers les rangs ennemis… craignant de se faire éborgner, follenfant posa la main sur l’épaule du capucin dans le but de modérer cet élan fougueux. - tout doux… dit-il. ne me prenez pas pour un jésuite espagnol !... la cuillère s’abattit sur la tête de follenfant. - ah !... c’est plaisant d’être assis à côté d’un mécréant comme toi !... tout le monde se mit à rire. mais lorsque le silence fut rétabli, rochereau se leva, d’un air grave. - philippe !... ce n’est pas pour nous amuser que le père anselme nous a fait ce récit… encore moins pour que nous en tirions quelque vanité… cependant, ce soir, tu as entendu parler du courage, de l’élégance du comte de lapierrière et de son dévouement au roi… eh bien, philippe, sois fier ! car tu es le fils du comte de lapierrière… ta mère était la fille d’un prince hongrois dont marika était la femme de chambre. c’est pourquoi marika chante quelquefois des chansons dans une langue que personne ne comprend ici. il y eut des exclamations de surprise. une des petites filles laissa tomber une assiette. rigaud se réveilla. mais rochereau reprit la parole : - monseigneur… voici la chevalière que portait ton père…à tes armes… follenfant se leva à son tour pour aller chercher quelque chose dans un placard. - voici l’épée de ton père, dit-il. garde-là comme une relique, car tu ne pourras pas l’utiliser ; la lame est ébréchée par la mitraille du dernier combat ! - voici enfin, reprit rochereau, le portefeuille qu’il nous a confié avant de rendre l’âme… il contient tous les documents qui te seront utiles et qui permettront à monsieur de turenne de parler au roi en ta faveur. ce qui te fera retrouver tous tes droits. philippe était complètement abasourdi. il regardait la chevalière, l’épée, le portefeuille. puis ses yeux se tournèrent vers les deux anciens sous-officiers qui s’efforçaie...


9. Jacques ✎ Mélusine de Lusignan

...s de plats recherchés et cuisinés avec art . les valets de bouche entraient dans la grande salle portant sur leurs épaules d’immenses plateaux d’argent où étaient disposés soit un quartier de bœuf, soit un cerf entier paré de son pelage et de ses bois . on amenait aussi des pyramides de faisans rôtis à peine retirés de la broche, des échafaudages de fruits et des gâteaux travaillés comme de véritables pièces d’orfèvrerie . les meilleurs vins de bordeaux et des coteaux de la loire, les liqueurs de saintonge, versés en abondance, répandaient d’un bout à l’autre de la table une ambiance joyeuse d’où jaillissaient spontanément des chœurs aux répertoires variés : chants de guerre, farouches, nostalgiques et violents, refrains de chasse aux paroles crues mais pleins d’entrain, chansons à boire et chansons à la gloire de l’amour et des jolies femmes se succédaient, rebondissant avec l’écho de haut en bas du donjon tandis que des musiciens, à l’autre bout de la salle, retrouvaient rapidement l’air et accompagnaient de leurs divers instruments . entre chaque service on voyait apparaître soit des jongleurs faisant admirer leurs tours d’adresse, soit des montreurs d’animaux exhibant un singe ou un chien savant . ou bien venait un joueur de viole qui chantait de jolies complaintes pleines de douceur et de rêverie puis improvisait des couplets sur les beaux yeux de mélusine, sur la grâce des autres dames, la vaillance du duc d’aquitaine et celle de ses vassaux . hugues observait tout cela en silence, se disant en lui-même : -pendant plusieurs années j’ai mis mon épée au service de nombreux princes . je n’en ai récolté...


10. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...s la généalogie, comment nous sommes tombés dedans, comment nous avons travaillé ensemble (mais à distance) pendant des années. pour revenir à la généalogie normande, notre grand-père georges cadel le normand avait rencontré la bretonne de belle-ÃŽle, anna samzun, à lorient en 1919. c’était elle, la descendante des acadiens. mais bien que je vous sente passionnés, si si si, je ne vais pas vous assommer avec un énième arbre des familles. par contre, je pourrais vous conter une kyrielle de rencontres avec mes aïeux, ou parfois leurs collatéraux, j’ai dans mon sac de marin des tas d’histoires de la mer. avec des normands, et des bretons, et des acadiens. et des bateaux. les coureurs des mers il y a d’abord eu grand-tonton augustin lucas, le capitaine au long cours, un frère de mon aïeul, né à belle-ÃŽle en 1804. (voir une courte biographie en annexe)puis le jeune frère de mon arrière-grand-mère, Émile pilard, né en mer, mort en mer (comme dans la chanson d’alan stivell).leur père aurèle pilard, maître voilier, qui participa à l’ère meiji à la modernisation du japon. il y fut envoyé par la france pour contribuer à la création d’une marine de guerre. il y est mort.encore un grand-tonton, frère de mon arrière-arrière… (etc) grand-père, jean-jacques granger, un acadien déporté par les anglais, qui finit sur l’échafaud pendant la terreur : sur le navire dont il était capitaine, il avait transporté des girondins au moment où les jacobins de robespierre étaient aux affaires.mon arrière-grand-papa, louis auguste cadel, natif de varouville, a toujours été marin, d’abord au commerce, puis dans la royale, comme guetteur sémaphoriste, en normandie, en algérie, puis en bretagne.son fils, mon grand-père georges cadel, un normand 100 % pur jus qui n’a jamais vécu en normandie, est né en algérie, en 1893 et était déjà cap-hornier à 13 ans. marin au commerce, puis dans la royale et il a fini sa carriÃ...