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1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...rc;che avec une ligne dans chaque main . cela mordait très bien et il n’y avait aucune finesse, ni pour ferrer ni pour amener des gros poissons . mais il fallait sans arrêt les remonter un à un par cinquante mètres de fond . il y avait-là de quoi durcir ses biceps en faisant ce métier tous les jours . le retour s’effectuait vers deux heures de l’après-midi . le pêcheur s’activait alors à « piquer, trancher et saler » trois ou quatre-cents kilos de morue . l’amateur, médecin, en était dispensé… la pêche était artisanale . fiers et individualistes les saint-pierrais préféraient être les maîtres sur leur doris, plutôt que de se plier à la discipline d’un équipage sur un bateau plus grand, surtout si un de leurs compatriotes devait commander . toutefois, depuis cette époque, plusieurs chalutiers ont été armés, m’a-t-on dit) . moyennant quoi ils prenaient de très belles morues qu’ils vendaient aux compagnies de grande pêche et cela leur permettait de vivre, bon an mal an, dans des conditions relativement satisfaisantes . mais tout le monde regrettait la grande époque de « la fraude » . lorsque les etats unis et le canada étaient au « régime sec », à saint pierre, territoire français, on pouvait importer autant d’alcool que l’on désirait . les trafiquants n’avaient donc qu’à s’y approvisionner . certains saint-pierrais ont pris de gros risques qui leur ont été profitables, tandis que la plupart des gens se sont contentés de décharger les bateaux ou, tout simplement, d’entreposer les caisses de whisky dans leurs hangars . la fin de la prohibition a été ressentie comme un...


2. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...histoires de bateaux 🚢 le navire ducouëdic depuis 1937, notre grand-père georges cadel était déjà copropriétaire d'un chalutier, le ducouëdic. on nous racontait, quand le cafard ou la nostalgie était de sortie, que dans la famille, les bateaux nous avaient toujours porté malheur et que le meilleur exemple était celui du ducouëdic, ce chalutier faussement accusé d'abordage et et dont l'exploitation souffrit des longs mois d'enquête et des procédures judiciaires qui durèrent une douzaine d'années. a part quelques lettres de ma grand-mère sur le papier à en-tête du ducouëdic, c'est à peu près tout ce que j'en savais jusqu'à ce que je commence à classer les 16000 photos de famille que mon mari avait scannées. et là, en septembre dernier, je tombe sur 16 photos du ducouëdic qui font remonter à ma mémoire quelques flashes, des éléments épars de discussions familiales que je redécouvrais. j'en fait un diaporama (en maintenance pour le moment) et je décide de tirer sur le fil qui dépasse de mon écheveau de souvenirs. je vous raconterai donc ce que j'en ai trouvé. mais vous pouvez bien sûr contribuer, je vous en prie bien volontiers. ... jusqu'au début de 1946, le chalutier était réquisitionné et sa pêche allait toute à l'État français dans des conditions juridiques que je n'ai pas encore élucidées. (on peut déjà lire à ce sujet --->>>) selon les lettres de ma grand-mère, le 19 novembre 1945, le ducouëdic pêchait en méditerranée pour l'État français et le 10 janvier 1946, il pêchait depuis son port d'attache de concarneau pour le compte de son armateur. dans la nuit du 31 décembre 1948 au 1er janvier 1949, l'équipage recueille dans la rade de lorient un marin, robert layec, qui dérivait depuis une demi-heure accroché à une bouée et qui déclare être le seul survivant de l'équipage du robert-marie, un petit chalutier qui venait de couler. 9 hommes sur 10 avaient disparu, noyés. aux affai...


3. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...ul, invoquant l’avantage de son amitié avec la reine pomaré. là, il a dépassé les bornes et en 1848, le capitaine lucas et sa famille sont contraints de quitter tahiti et de rentrer en france. augustin refait surface en 1849 en virginie de l’ouest, où il achète de la forêt pour l’exploiter. il fait de mauvaises affaires, doit tout vendre et vient habiter cincinnati vers 1851. il y est probablement mort vers 1854, mais les archives de la ville ont brûlé. cette même année 1854 voit l’arrivée de son beau-frère pascal et de sa famille, à cincinnati, précisément. bombard et le drame d’Étel. le 3 octobre 1958, mon oncle andré est sur le quai à Étel. il représente une entreprise lorientaise d’accastillage industriel. mon grand-père georges en est le directeur et a été convié aux essais en conditions extrêmes du canot de survie inventé par alain bombard. alain bombard invite mon oncle à embarquer, mais il refuse. par contre le mousse de notre chalutier répond à l’appel et mourra noyé. mon grand-père, même s'il n'était pas à Étel ce jour-là, se l'est toujours reproché car il s’estimait responsable de la sécurité du garçon. alain bombard s’en est sorti parce qu’il portait un de ces gilets de sauvetage de l'armée de l'air américaine surnommés familièrement mae west, car lorsqu’ils se gonflaient, on les comparait aux avantages de l’actrice. il était seul à porter ce gilet, il n'en avait pas pourvu ceux qu'’il allait entraîner dans la mort ce jour maudit du 3 octobre 1958. 9 hommes sont morts noyés, ceux qui testaient le canot et des sauveteurs en mer venus à leurs secours. comme pour les habitants d’Étel, notre famille a toujours considéré que ce n’était pas une simple fortune de mer, qu’'il y avait eu là imprudence criminelle, même si la justice en a décidé autrement. le magasin de mon grand-père était le seul de ce type sur l’aire lorientaise. il n'y a jamais été distribué ...