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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...sés les premiers moments d'indignation, il n'y avait plus qu'à en rire. si françois bourlaud avait un naturel généreux, son enfance avait été trop dure pour lui faire oublier la valeur des choses et notamment ses droits de propriété. nous avons pu retrouver les traces d'un procès compliqué intenté à un voisin pour une question de clôtures. d'ailleurs les descendants de ce voisin nous jettent toujours , cent ans après, un regard inamical ... c'est également à coulombiers que, devant l'obstination d'un vendeur qui refusait de baisser son prix de quelques francs, il renonça à acheter un petit terrain triangulaire empiétant sur la propriété et qu'une suite de malencontreux concours de circonstances ne nous ont pas permis d'acquérir jusqu'à ce jour. a poitiers, pour assurer des proportions plus harmonieuses à la maison qu'il se proposait de construire afin de loger sa famille, il aurait fallu obtenir du voisin la cession d'environ un mètre carré de terrain. le voisin s'y est opposé farouchement. malgré cela, la maison fut édifiée conformément au plan. mais l'arrête nord-est présente un empiècement formant un angle rentrant pour respecter, comme il se doit, la propriété d'autrui. ce qui, répercuté sur la hauteur de trois étages, produit un effet curieux sur la façade "jardin" de l'immeuble. effet qui est heureusement masqué par l'adjonction de constructions annexes en avancée. je ne peux pas quitter françois bourlaud sans évoquer le premier voyage qu'il a effectué à paris en 1875. il est resté environ deux semaines dans la capitale et a scrupuleusement noté au jour le jour ce qu'il avait vu et fait sur le petit carnet où il griffonnait les croquis des travaux à entreprendre. ces indications sont très laconiques : mercredi visite du panthéon, jeudi soirée au théâtre, etc. mais, à notre dame, les dimension imposantes de la nef l'ont vivement impressionné. il n'a pas osé tirer ...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...it située à quelques pas de la sortie du square. ouverte en permanence, elle donnait accès en descendant cinq ou six marches à la cour d'honneur. celle-ci était bordée sur deux côtés par des bâtiments âgés d'au moins trois cents ans car le lycée avait été installé à la place du collège sainte-marthe, créé par les jésuites aux environs de l'an 1600. sur la gauche, le mur de la chapelle présentait des fenêtres haut placées munies de vitraux incolores. il y avait une porte qui était parfois ouverte, nous permettant de risquer un œil pour regarder l'autel tarabiscoté du plus pur style baroque et qui faisait notre admiration. c'est en effet une œuvre d'une réelle beauté même si on n'apprécie pas particulièrement ce genre trop pompeux.devant nos regards, en entrant dans la cour, se dressait une façade austère d'où se détachait une avancée de quelques mètres délimitant un édifice à la base duquel s'ouvrait un porche et qui formait une sorte de tour carrée et massive coiffée d'un toit d'ardoise à quatre pans incurvés et surmonté d'un petit clocheton.au dessus du porche on voyait un buste d’henri iv, «fondateur», et plus haut un médaillon sculpté représentant le profil de louis xiv, «bienfaiteur». ce porche donnait accès à un hall d'où partait un couloir sombre en direction de la chapelle et qui allait se perdre dans les profondeurs mystérieuses du lycée. deux portes s'ouvraient sur ce hall dont celle des classes réservées à nous, les «grands», c'est-à-dire la 8e et la 7e. les autres classes primaires, celles des «petits» avaient un accès direct sur la cour d'honneur. celle-ci était ornée de deux ou trois massifs entretenus par le jardinier «philo». la rumeur prétendait qu'il avait raconté à un visiteur qu'il était élève de «philophie». cet âge est sans pitié... quatre rangées de tilleuls bien taillés abritaient l'espace où, pendant les récréations, nous essayions de jouer au football ave...


3. Augustin Lucas âš“ Les origines du Capitaine Augustin

...ant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/marine_marchande/commerce-maritime.htm) bordeaux le :23 février 1828. monsieur masseau wallinguen courtier maritime à maran près la rochelle charente inférieure. monsieur masseau me trouvant second a bord du brig l'emile qui débarqua 50 caisses de savon au sloop la bonne amie capitaine gagnard pour la destination de maran. ne trouvant en définitive d'une caisse que j'ai été contraint de payer ayant d'abord prévenu le capitaine gagnard qu'elle devait être a bord je le prie de m'en instruire de plutôt possible de même d...


4. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...cas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l'oriental-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne ...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...© d'une croix gammée. a son cou pend une paire de jumelles et il tient une cravache sous son bras droit replié. le convoi s'est arrêté devant la mairie, l'officier est descendu et a indiqué au maire qu'il venait faire des réquisitions pour loger ses cadres et sa troupe. après s'être réservé des chambres dans le château du village pour y loger avec ses officiers, il désigna des maisons pour héberger les sous-officiers. c'est ainsi que chez nous logèrent deux oberfelvebel. d'autre part, la grande serre de la propriété, qui servait, l'hiver, à mettre à l'abri les orangers, palmiers et autres arbustes fragiles, a été réquisitionnée pour être transformée en cuisine et réfectoire pour la troupe, tandis que la grange a été transformée en dortoir. dans l'après midi, l'officier allemand est venu voir ma grand-mère. c'était un homme petit qui se tient très cambré et le regard haut comme pour paraître plus grand. très blond, les yeux bleus gris et le menton carré, il dénote une autorité sans faille. il parle couramment notre langue, avec moins d'accent teutonique que nos réfugiés alsaciens. ce capitaine que l'on ne tarda pas à surnommer "pète-sec" dit à ma grand-mère qu'il commande une compagnie de réparation et qu'il compte parquer ses véhicules dans la prairie. mon aïeule lui a répondu que ce n'était pas possible car les filtrations du ruisseau rendent ce terrain spongieux. - "sachez, chère madame, que rien n'arrête les véhicules allemands et je vais vous le démontrer !" il donna un ordre à son chauffeur qui mena la mercedes dans le pré, mais arrivé à mi-chemin la voiture s'est embourbée. un camion appelé à la rescousse, pour tracter la décapotable s'est enlisé à son tour après avoir tellement accéléré qu'il avait projeté plein de boue sur le radiateur et tout l'avant de la belle voiture du capitaine. il a fallu l'appoint d'une chenillette pour sortir les deux véhicules du bourbier. le moteur de la merc...