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1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...ude » . lorsque les etats unis et le canada étaient au « régime sec », à saint pierre, territoire français, on pouvait importer autant d’alcool que l’on désirait . les trafiquants n’avaient donc qu’à s’y approvisionner . certains saint-pierrais ont pris de gros risques qui leur ont été profitables, tandis que la plupart des gens se sont contentés de décharger les bateaux ou, tout simplement, d’entreposer les caisses de whisky dans leurs hangars . la fin de la prohibition a été ressentie comme une catastrophe à saint pierre et, la vie étant devenue dure, il a bien fallu reprendre les doris . la grande pêche était représentée par des chalutiers de fécamp ou de bayonne qui faisaient escale de temps en temps lorsqu’ils avaient des malades à bord ou de grosses avaries de machine . mais les capitaines, pour ne pas perdre trop de temps, préféraient relâcher dans les ports de terre neuve ou de la nouvelle ecosse qui offraient moins de tentations à leurs équipages. en effet la vente d’alcool y était réglementée, voire même interdite, alors qu’à saint pierre c’était la belle vie . il suffisait de s’éloigner du bord d’une vingtaine de mètres et on trouvait tout ce que l’on voulait . « l’aventure », un escorteur de la marine nationale, venait chaque année nous visiter . chargé de l’assistance aux chalutiers français et de la police des bancs de terre neuve, il se présentait quatre ou cinq fois entre mars et septembre . a chaque fois c’était une petite fête pour l’île . invités à bord, nous y trouvions toujours des camarades que nous avions plus ou moins connus &agr...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...ine sérénité. les suivants ont été, peut-être, moins heureux. d’abord nous étions devenus des anciens blasés, préoccupés surtout par le retour du « galliéni » qui devait nous reprendre. ensuite nous étions plus de cent avec un détachement du génie de l’air chargé de l’implantation d’un aéroport dont on avait rêvé en haut lieu. ce détachement logeait à l’écart dans des bâtiments qu’il avait édifiés lui-même et ne prenait pas ses repas dans la salle du restaurant devenue trop petite. enfin il y avait avec nous deux femmes. l’une était l’épouse de l’administrateur supérieur des terres australes et antarctiques qui avait suivi son mari pour lui servir de secrétaire. l’autre était l’épouse d’un capitaine du génie. celui-ci, qui avait déjà fait trois ou quatre séjours, était considéré comme un homme précieux. il n’avait accepté de revenir une fois de plus qu’à la condition d’emmener sa femme avec lui. un peu plus âgée que nous, elle était discrète et gentille, nous rendant volontiers de grands services lorsque nous étions en face d’un problème d’ordre vestimentaire trop ardu à résoudre avec nos pauvres compétences. j’avais à ma disposition un petit hôpital avec une installation de radio, une salle d’opération, un fauteuil de dentiste et un équipement médico-chirurgical limité mais toutefois suffisant pour faire face à un coup dur. il me manquait un personnel qualifié car les t.a.a.f., à l’époque, refusaient de prendre en charge la sold...


3. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...augustin lucas ⚓ les origines du capitaine augustin le patronyme lucas est le plus fréquent de notre arbre généalogique. le nom de lucas est porté par 119 personnes sur les 5023 individus référencés au 1er août 2018. augustin lucas est sans doute celui qui a fait le plus parler de lui... il n'est pas exactement dans la ligne directe de nos ancêtres. mais ses parents le sont. il nous est donc apparenté. j'ai suivi la piste tracée par notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/...


4. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

...augustin lucas ⚓ biographie par sa petite-fille Évangeline mon grand-père maternel, auguste (augustin) lucas, époux de zoé gallais, se maria à rochefort, en france, en 1830. il était capitaine de navire armé par l'état et la plupart du temps fut employé à la mer, voyageant autour du monde. son premier enfant, mathilde, cependant naquit à rochefort. quand le baby eut environ 6 mois, elle fut laissée à ses grands-parents gallais en france et pendant 2 ans, pas un mot ne fut reçu des parents. a son retour, le grand-père lucas raconte sa dure expérience à la mer. en doublant le cap horn, une violente tempête d'hiver les surprit. pendant 40 jours, ils furent avec le résultat que le "trophée mathilde", eut le grand mat cassé et perdit son gouvernail !!! le navire entier fut couvert de glace, avec seulement 2 heures de jour, par moments, il y avait peu de temps pour la fonte de la glace. l'eau douce commença à manquer. 4 nœuds en 24 heures fut tout ce que le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rare...


5. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...yer, datée du 29 mai 1941. cependant, son nom apparaissait si souvent dans d'autres documents qu'on en venait à se demander s'il s'agissait d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie. augustin marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l'oriental-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant l...