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6. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...ave;ge s'était refermé : la rivière charriait des blocs de glace chahutés par les marées. le passage vers les rives était désormais impossible. finis la chasse, la pêche, le ramassage des coquillages, la cueillette. perdus, aussi, les légumes plantés pendant l'été sur les berges, et l'eau potable, et le bois de chauffage. l'île refuge devenait prison. les français avaient cru y être à l'abri des indigènes, des espagnols qui remontaient les côtes depuis la floride, des ours, des loups. ils allaient y mourir par dizaines. de froid, et surtout de scorbut, faute de vitamines. des 79 hommes installés dans l'île à l'automne 1604, 34 seulement survivraient au printemps 1605 - dont une vingtaine fort mal en point.sainte-croix est aujourd'hui un "lieu historique international". située à cheval sur la frontière des etats-unis et du canada"", à 400 kilomètres au nord de boston, l'île est cogérée par le service des parcs des deux pays. on ne la visite plus, on la regarde, d'une rive ou de l'autre. le côté américain est moins lugubre. on voit un arpent de prairie, une plage grande comme un ourlet, une petite colline et, bien entendu, une croix. l'espace d'un hiver, il y eut pourtant là un vrai village, avec son four à pain, sa forge, sa chapelle et, regardant l'est, son cimetière. pour un français, c'est un lieu d'émotion. sans tomber dans l'histoire fiction, difficile de ne pas y rêver d'une amérique française au destin radicalement différent. car tout s'est joué ici, il y a quatre cents ans, à un cheveu. quelques kilomètres, quelques jours, quelques degrés de plus ou de moins et la nouvelle-france aurait supplanté la nouvelle-angleterre.les français étaient...


7. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...amérique 🗽 quand l'amérique était française les premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom d'henri iv. le canada»»»» - mais pas la france ! - commémore le quatrième centenaire de cette épopée ce n'est, après tout, qu'une réunion de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada»»»». venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du may...


8. Amérique 🗽 Les Huguenots au Canada

...amérique 🗽 les huguenots au canada the huguenots in acadia. the year 2004 marks the 400th anniversary of the founding of acadia by pierre de gua (or gaust), comte de monts, huguenot from pons. this colony is identified by some historians as the first permanent french settlement in north america. some deny it that distinction because its occupation may have been intermittent. port royal, now called annapolis royal, the final site of the colony, was burned by the british at least five times during the 17th century, but was always rebuilt and, some say, was never completely depopulated. qu'est-ce qu'on attend pour le traduire ? pour une fois qu'il n'y a encore que la version anglaise ! et puis, si vous trouvez que je ne vais pas assez vite, vous n'avez qu'à vous y coller ! those who deny that acadia was permanent make quebec city, founded by samuel de champlain in 1608, the first permanent settlement. one author, avoiding the issue of permanence, describes acadia as the first french agricultural settlement in north america. many books tell the story of the acadian colony. those of presumably unbiased sources like the great american historian francis parkman and contributors to various encyclopedias, those of writers like john fiske apparently partial to a catholic interpretation, and those of such propagandists for the huguenots as abram elting bennett and lucian j. fosdick differ on many details, for example, the spelling of de monts' name, the number of ships and the number of clergymen and the religious affiliations of de monts' principal lieutenants. all agree, however, that it was a largely huguenot venture. that was not surprising; both of the serious french attempts at settlement in the new world in the 16th century had also been huguenot-sponsored, by gaspard de coligny- and consisted principally of huguenots. both settlements ended in disaster. the brazilian colony of 1555 was razed by the port...


9. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...à environ 75 000 personnes pour la nouvelle-france et l’acadie. la période d’émigration la plus forte se situe entre 1684 et 1700, période qui coïncide avec les campagnes de recrutement militaire. les régions de la bretagne et du sud-ouest, comme celle du centre-ouest fourniront également des recrues. si l’on compare avec la nouvelle-france, l’acadie restait toutefois une contrée sous peuplée : en 1710, l’acadie comptait 1 700 personnes, la nouvelle-france en dénombrait 16 000. une fois arrivés sur place, quelle était la vie de ces émigrés ? nous répondrons à cette question en suivant le parcours de quelques-uns dont celui du soldat maçon charles orillon (aurillon) dit champagne dans un prochain article. sources : - leslie choquette, « de français à paysans : modernité et tradition dans le peuplement du canada français », québec : septentrion, paris : presses de l’université de paris sorbonne, 2001 - robert larin, « brève histoire du peuplement européen en nouvelle-france », québec : septentrion, 2000. appel à contribution : pour compléter les informations sur le profil des émigrants, il serait intéressant de dépouiller les minutes des notaires de la charente maritime pour les périodes de 1664 à 1791. toute personne pouvant apporter sa contribution à ce dépouillement est invitée à m’écrire. [1] giovanni da verrazzano en 1524 parcourt la floride jusqu’au cap breton (aujourd’hui nouvelle-écosse). lorsqu’il atteint la région correspondant à notre époque à washington d.c., verrazzano nomme cette contrée « arcadie », en référence à la cit&ea...


10. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...ants se déplacent constamment pour la moindre activité qui martèle les jours. chercher l’eau, ramasser le bois, accompagner les bêtes dans les champs, participer aux aboîteaux, aux moissons, aller au village...que d’occasions pour retrouver nos ancêtres au gré de leur quotidien.   du même auteur michèle champagneo blog michèle champagne : pour lire mes nouvelles...o les émigrés français en acadie : leur patrimoineo les émigrés français en acadie : leur vie quotidienneo charles orillon dit champagne, un acadien réfugié au québeco d’Émigrés à réfugiés, les français en acadie - xviie-xviiie siècles : les engagés     pour en savoir plus : acadie, la vie quotidienne au temps de nos ancêtres, village virtuel historique acadien[1] vie de nos ancêtres en acadie l’agriculture, sous la direction de paul doucet, nouveau-brunswick : editions d’acadie, 1982, page 9.[2] pour en savoir plus sur les aboîteaux, consulter le site musée virtuel du canada, les aboîteaux en la vieille acadie[3] recensement d’acadie 1671-1752, archives du canada, archives des colonies, série g vol. 466 1-amérique du nord, acadie, recensements[4] sur le patrimoine des colons : michèle champagne, « les émigrés français en acadie, leur patrimoine »[5] annapolis royale est la capitale de la nouvelle-Écosse jusqu’en 1749. la ville perdra son statut suite à la fondation d’halifax en 1749. cette décision de transférer la capitale d’annapolis royal à halifax est motivée par la volonté des autorités anglaises de « britanniser » la nouvelle-Écosse pour rivaliser ainsi avec sa rivale française louisbourg (situé sur l’île royale)[6] « les enfants s’en frippent (lèchent) les babines (lèvres) » , in : vie de nos ancêtres en acadie l’agriculture, sous la direction de paul doucet, nouveau-brunswick : editions d’acadie, 1982, page 20.[7] sur le patrimoine des colons : michèle champagne, « les émigrés français en acadie,...