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Vous recherchiez le terme suivant :campagne


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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...s avec nous mais se tenait plus volontiers dans sa chambre à coucher où elle avait établi son quartier général. c'est là qu'elle nous faisait faire des gammes sur son vieux piano ou encore s'assurait que nous récitions correctement nos prières. elle avait pris l'habitude de récolter toutes sortes d'images publicitaires ou non qu'elle collait dans un grand album à couverture rouge et que nous prenions tous plaisir à feuilleter pendant des heures; ce qui apportait quelques instants de tranquillité à nos mères. l'hiver, elle faisait cuire sur son poêle de faïence quelques pommes dont l'odeur se répandait dans la cage d'escalier et nous attirait toujours. pendant les vacances à coulombiers, elle nous faisait faire des dictées extraites d'un recueil de morceaux choisis d'auteurs aussi illustres qu'inconnus qui avaient composé des récits édifiants et quelque peu morbides. il y avait l'histoire de la petite fille qui, au cours d'une joyeuse partie de campagne, avait trouvé des fruits particulièrement alléchants, en avait mangé et en avait même rapporté quelques uns à sa mère pour qu'elle puisse, à son tour, en goûter. mais, à la vue des fruits, la mère s'était évanouie. quant à la petite fille, elle avait succombé quelques heures plus tard dans d'atroces souffrances ... il y avait aussi le voyageur imprudent qui, s'étant aventuré dans la baie du mont st michel, avait été happé par les sables mouvants. le texte décrivait avec minutie l'angoisse du pauvre homme avec ses vains efforts pour échapper à la progression inéluctable de l'enlisement; il se terminait par cette phrase lapidaire : "une main s'agite et disparaît ...". l'enfance parisienne de marie bouchet aurait été heureuse si des deuils cruels n'étaient pas venus bouleverser sa famille. en effet, aînée de quatre garçons, deux filles et deux garçons, elle fut la seule à atteindre l'âge adulte. elle nous parlait souvent du paris ...


2. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...oques avec la duchesse de berry et de la façon musclée dont il a calmée l'agitation parisienne. ce qu'on sait moins c'est qu'il a remporté dans les alpes une victoire sur une armée austro-sarde une dizaine de jours après la défaite de waterloo dont il venait juste d'apprendre la nouvelle et aussi qu'il fut le seul, en février 1848, à quitter les tuileries avec dignité traversant à cheval, au pas et en grand uniforme la foule des insurgés qui se sont rangés pour le laisser passer en dépit de la mauvaise réputation qu'il pouvait avoir auprès d'eux. mais ce que les couvrat-desvergnes savent, car ils le tiennent de leur trisaïeule philis bugeaud est l'incident suivant : philis avait élevé son frère thomas lorsque leurs parents avaient été emprisonnés sous la terreur et après la mort de ceux-ci. or, un jour, revenant de la campagne d'espagne, thomas dînait à la table de sa sœur aînée. peut-être avait-il trop fréquenté son collègue cambronne ? toujours est-il qu'il eut l'inconvenance de tenir des propos fort incongrus. philis n'était pas femme à laisser passer de tels errements. d'un ton qui n'admettait pas de réplique, elle signifia à l'individu qui se montrait aussi mal poli l'ordre de disparaître immédiatement hors de sa présence. thomas bugeaud marquis de la piconerie et colonel d'empire dût se lever de table et sortir de la salle à manger ... dans cette famille, les femmes ont souvent une forte personnalité ... il ne me reste plus grand chose à dire des couvrat-desvergnes d'abord parce que mon témoignage n'est que de seconde main, ensuite parce qu'ils se installés à paris depuis longtemps où le mode de vie est assez peu favorable aux rapprocheme...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...9 au 35 bis rue de la tranchée (on a sa petite vanité…) dans une maison à trois étages que mon arrière-grand-père, entrepreneur en bâtiments, avait fait construire aux environs de 1870. par derrière, la maison s’ouvrait sur un jardin assez plaisant avec un palmier, un sapin, des lilas et une volière, jardin qui se prolongeait par une terrasse formant un balcon surplombant de quelques mètres le parc de blossac. un couloir central d’où partaient deux grandes cages d’escalier divisait a maison en deux parties. à droite habitait ma grand-mère, à gauche mes parents. en outre le second étage avait été aménagé pour constituer un appartement destiné à des locataires. les quinze premières années de ma vie se sont déroulées dans ce cadre avec, en plus, les périodes de vacances à la campagne, à coulombiers. petit garçon venu au monde assez longtemps après mon frère et mes sœurs, « ricoquet » comme on dit en poitou, je me sentais un peu seul dans cette grande maison et, de ce fait, porté à la rêverie. or, dans ce couloir que je traversais vingt fois par jour et où j’allais quelquefois jouer, deux grandes panoplies accrochées au mur attiraient toute mon attention. l’une présentait un éventail de lances et de sagaies, l’autre un ensemble d’épées touarègues, de couteaux, d’arcs et de carquois. de plus, dans le renfoncement qui permettait l’accès à une des cages d’escalier, un pélican empaillé déployait ses ailes sur un rocher artificiel. a cette vue mon imagination prenait son essor et m’entraînait vers des horizons lointains à la découverte de paysages exo...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...e et je suis monté à bord du dernier voiler français équipé pour la grande pêche . le « lieutenant rené guillon », qui a été désarmé l’année suivante, présentait un équipage d’hommes âgés qui pêchaient « à la corde », tout comme les saint-pierrais mais en plein océan . ils prenaient des morues énormes, plus belles que celles des chalutiers qui ne faisaient pas de choix et ramassaient le tout-venant . ce passage sur les bancs m’avait valu la considération amicale des marins . aussi l’année suivante, comme ma famille avait déjà quitté saint pierre et miquelon depuis quelques semaines, ai-je demandé l’autorisation de rentrer en france à bord de « l’aventure » . ce qui me fut accordé très facilement. fin septembre, la campagne de pêche étant presque terminée, « l’aventure » n’avait plus qu’à effectuer une mission de représentation . nous sommes allés ainsi à québec participer aux fêtes du centenaire de l’université laval . puis nous avons traversé l’atlantique en diagonale, passant en vue des açores, pour faire escale à lisbonne où nous sommes restés trois jours . de là nous avons fait route sur passajès où nous avons reçu un accueil chaleureux de la part des marins espagnols . car c’était la première fois, depuis 1936, qu’un bateau de guerre français faisait une visite officielle dans leur pays . en cette occasion, nous avons fait connaissance d’un jeune et sympathique enseigne de vaisseau répondant au nom de cristobal colon…c’était un authentique grand d’espagn...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...ort quotidien de blessés à l’hôpital. ils arrivaient soit pas cas isolés soit par groupes d’une trentaine lorsque l’accrochage avait été sérieux. nous recevions indifféremment les militaires des forces françaises d’extrême-orient, les soldats vietnamiens, les supplétifs et les prisonniers viet-minhs . les blessés civils étaient présentés pour être opérés chez nous car il n’y avait pas de chirurgien à l’hôpital de la province et, lorsque leur état était stabilisé, nous les renvoyions dans leur formation sanitaire qui se trouvait d’ailleurs de l’autre côté de la rue. l’infirmerie-hôpital où j’avais été affecté portait le nom du médecin-sous lieutenant robuchon, tué à l’ennemi au début de la campagne du corps expéditionnaire. elle était construite en bordure du fleuve et se présentait sous l’aspect d’une dizaine de pavillons « en dur » auxquels étaient annexés trois baraques « adrian ». ces bâtiments étaient répartis parmi les filaos et les ficus dans un enclos bien entretenu limité par des haies de quassias. compte tenu de l’époque et des circonstances, mon service était correctement équipé pour me permettre d’effectuer un travail assez précis. j’ai pu bénéficier de l’aide efficace d’infirmières anesthésistes très compétentes et d’un personnel bien entraîné . les séances opératoires étaient évidemment dominées par des actes de chirurgie de guerre : parages de plaies, extractions d’éclats, appareillage proviso...