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1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...rsquo;époque où cet état de choses était habituel, ils ne pouvaient plus prétendre à se voir attribuer d’ordonnance . donc, s’ils ne voulaient pas cirer leurs chaussures eux-mêmes, ils se voyaient ans l’obligation d’engager un boy qu’ils payaient de leurs propres deniers . en conséquence il leur était généreusement accordé ne indemnité pour leur permettre de faire face à cette dépense . quand la décision a été prise, aux alentours de 1900, les tarifs du personnel de maison aux colonies étaient encore très modestes et une somme de 90 franc par mois suffisait largement . mais cette somme n’a pas varié en dépit des fluctuations du franc… en 1960 elle a té convertie en 1,8o francs (= 90 francs c.f.a.) et s’est toujours maintenue à ce niveau si bien qu’en 1979, sur le bulletin de solde d’un médecin-général hors cadres, figurait encore, au milieu de chiffres nettement plus élevés, la rubrique : indemnité de mise hors-cadres ….. 1,8o f… grâce à de tels appoints financiers je pouvais donc affronter sans crainte la rude vie des terre-neuvas… le premier contact fut effectivement assez rude puisque le « miquelon », sur lequel nous avions pris place à halifax, roulait bord sur bord et nous a déposés fort mal en point sur le quai de saint pierre . il a fallu l’accueil très amical de mon patron alfred salaün et toute la gentillesse de sa femme pour ramener le sourire sur nos visages . la ville de saint pierre s’est, paraît-il, beaucoup transformée depuis cette époque . en 1950 elle se présentait sous l’aspect d’un gros bourg niché au fond d’une baie. du port partaient cinq ...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l'oriental-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage du navire au large du cap horn et ...


3. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...À la guerre ⚔️ 1944 bulletin du curé de sainte-clothilde la libération de paris 20 - 25 août 1944 action de grâces au seigneur qui s'est souvenu de notre misère semaine du 13 au 20 août 1944 nos espoirs de libération s'accentuent chaque matin ; la lecture du communiqué clandestin rend notre confiance plus assurée : ils seront bientôt là. d'ailleurs, les allemands en sont plus persuadés encore que les français, puisqu'ils déménagent avec une hâte qui n'exclue nullement le pillage organisé ou la destruction méthodique. les immeubles se vident, les camions démarrent vers l'est, sous les yeux réjouis et goguenards des parisiens. samedi 19 août les alliés sont aux portes : le grondement régulier du canon de plus en plus distinct confirme les dires qui circulent partout. la population s'agite et la résistance s'organise dans tous les secteurs. toutefois, le massacre pourrait encore être évités si les occupants acceptaient la proposition alliée : paris, ville sanitaire - abri des des blessés allemands. c'est la seule planche de salut pour la population civile. dimanche 20 - 16 heures : un message radio-diffusé annonce que le général commandant le "grand paris" accepte en effet l'arrangement sauveur. les troupes du reich doivent quitter paris et sa banlieue dans un rayon de 20 kilomètres. allégresse sur toute la ligne : enfin, nous allons être débarassés et ... à bon compte ! je revois encore le rayonnement des visages en cette sortie de vêpres dominicales ; pour beaucoup, c'est presque la victoire ... hélas ! à 21 heures, déception cruelle : la radio annonce que tout est définitivement rompu, parce que l'ennemi a exigé le passage de deux divisions poursuivies depuis la normandi...


4. Histoires de bateaux 🚢 La singulière histoire de l'Oriental-hydrographe

... une lettre de félicitation du ministre pour l'affaire du trophée à valparaiso (1835) achève de le mettre bien en cour. m. gibouin, commissaire de l'inscription maritime à bordeaux adressera au ministre trois lettres d'éloge sur lui. de son côté, lucas, qui a la plume facile, multiplie les écrits : nouvelle méthode pour prendre des ris dans les basses voiles - moyens d'augmenter le recrutement de la marine royale - ouvrage d'instruction pour les futurs capitaines au long cours. tout cela lui monte à la tête et en juillet 1838; il abandonne le commandement de la jeune lise, "le plus beau navire de bordeaux" (et même de france, dira-t-il) pour lancer une entreprise très novatrice : créer un navire école flottante. (en cours d'écriture) source : la singulière histoire de l'oriental-hydrographe, par le médecin général adrien carré, in bulletin n°2 de 1970 du comité nantais de documentation historique de la marine. cette documentation m'a été adressée par le fils du médecin général carr&eacu...


5. Claude 🎓 Charlu

...'il accomplissait ponctuellement et avec entrain, mais aussi le plus rapidement possible afin d'être de retour à la grille de l'école au moment de la sortie. a l'heure donc, ivan sortait en compagnie de ses camarades mosellans et ils chargeaient charlu de leurs sacs, cartables, manteaux de pluie si le temps s'était mis au beau durant la journée. s'il pleuvait, les gosses s'abritaient en riant sous un manteau tendu au dessus de leurs têtes et n'accordaient aucune attention à leur baudet qui cheminait de son pas de canard, et trempé. mais heureux ! j'allais oublier ! non seulement son bégaiement avait disparu, mais il ne bavait plus à table et sa pauvre maman reconnaissante en brûlait cierge sur cierge à l'église pour remercier le doux seigneur ! l'hiver 39-40 passa sans grande histoire au village. presque le même état sur le front. vous vous rappelez peut-être le laconisme des bulletins officiels : "rien à signaler". les "belligérants", comme on disait, se gelaient les orteils dans leurs tranchées. il n'avaient rien à faire. ils attendaient. attendaient quoi ? "qui qu'en savons" disaient nos villageois. chaque semaine, notre oncle artilleur nous écrivait et ses lettres portaient toujours un message très secret qui nous donnait sa position près de sarreguemines, cette petite bourgade frontalière si proche. tout l'hiver, il s'acheta des chaussettes ou des caleçons au même prix ... avant de se retrouver, quelques mois plus tard, dans un camp de prisonniers quelques part à côté de munich ... mais entre temps, tout allait bien; le général gamelin et maurice chevalier nous l'assuraient. en contraste, le printemps apporta quelques changements, des dérangements même. monsieur hitler, qui de toute évidence ne voulait pas entendre parler d'entente &ag...