Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :bordeaux


Page 6 - 10 sur un total de 18 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... s'agissait d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie. augustin marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l'oriental-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. ...


7. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...you living with? chauvigne: i was living with my brother at my grandmother's house. interviewer: and where were your parents at this time? chauvigne: my parents worked in africa and we came back to france in 1938 or beginning '39 and we remained, the two of us, my brother and i, with my grandmother for the whole war. interviewer: and were you in school at this time? chauvigne: yes, i was first in grade school and then very shortly after, i went to the lycee, the high school in poitiers and that's where i spent five years. almost every weekend, we would go visit my grandmother. interviewer: why were your parents in africa? chauvigne: well my father was working in mining and at the end of '38 i think, there was an epidemic of some sickness, i forgot which one and then my mother took us to france. but then, later on, the war broke out and my parents intended to have us come back and join them, but the timing was not very good and in 1940, our ship sunk, burned in the harbor of bordeaux and so we remained in france with my grandmother all that time. interviewer: burned by whom? chauvigne: the germans, a plane i suppose. interviewer: do you recall the time when the war started? chauvigne: yes, very well. i recall very well. my aunt took us, my brother and i, in the field behind their house to tell us that the war had broken out and that our uncle was going to join an artillery outfit on the eastern border of france and germany. i remember that very, very well. interviewer: when was this? what date are we talking about? chauvigne: well that was in september 1939, the 2nd or the 3rd of september. interviewer: so what happened then? chauvigne: well, very shortly after, a flood of refugees from a small village on the border of germany and france, the village was narcay, came to our village and they were displaced persons and they came to our village and we lodged them wherever we could in barns, in houses, in warehouses, just name it. remember our village was ...


8. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

... études autant qu'il voulait suite à une mésentente avec son père. ce dernier, possédait un petit atelier de tôlerie-carrosserie en banlieue parisienne et il voulait que son fils lui succède dans cette entreprise familiale, mais roger avait d'autres ambitions. c'est ainsi qu'il a passé ses heures de loisir à étudier et en candidat libre il réussit son bac avec mention. ensuite il a suivi des études pour devenir géomètre, mais il voulait aller encore plus loin. roger a un caractère machiavélique, dans le bon sens du terme où la réflexion l'emporte sur la machination, cela lui a permis de réussir son ambition de devenir ingénieur. un an après avoir fait sa connaissance, bien que trop âgé pour s'inscrire au concours, il a obtenu une dispense et réussi ce concours. après trois années d'études à bordeaux il sortit bien classé de l'école d'ingénieurs des travaux publics. c'est en prenant exemple sur la volonté et la force tranquille de roger que, par la suite, j'ai amélioré mes connaissances et ma condition de vie. revenu vers la capitale, j'ai été affecté, avec franck, au chantier du kilomètre 7 ( p.k 7 ) où nous étions sept célibataires et sept hommes mariés. cette coïncidence m'a rappelée celle du nombre treize, accumulé, lors de mon retour en afrique. mon numéro de pensionnaire au lycée, 154, revint également plusieurs fois marquer quelques étapes de ma vie, mais tous ces nombres que j'utilisais, parfois, dans des jeux de hasard ne m'ont jamais rien rapporté. le chantier du p.k.7 marque le départ des deux routes par une patte d'oie dont une bifurque à l'ouest vers m'baïki et l'autre au nord vers bossemb&eac...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...carrière militaire dix ans plus tôt. ce commandant a été très heureux de me retrouver et je suis également très satisfait d'être à nouveau sous ses ordres. il a conservé sa passion pour le tir et d'emblée il m'a fait entrer dans l'équipe de tir du 53° bataillon des services. au sein de la compagnie il utilisa mes aptitudes en me mettant chef du secrétariat des ateliers. mon chef de service, le lieutenant prunet, est un homme énergique, très capable dans son emploi et il m'accorda tout de suite sa confiance. ensemble nous avons fait progresser le rendement des ateliers, ce qui fut remarqué lors d'une inspection. parallèlement, j'ai fait des progrès au tir et, par deux fois, j'ai été classé finaliste au concours des forces françaises en allemagne, mais mon travail très astreignant, ne m'a pas permis de m'exercer suffisamment pour acquérir le niveau national. en juillet 1964, le commandant melder quitta la compagnie pour rejoindre la direction régionale de bordeaux où il était affecté. il a été remplacé par le commandant motella, un ancien fantassin, gravement blessé à dien-bien-fu, qui vient d'être intégré dans le service du matériel. j'ai été nommé maréchal des logis major le 1er octobre 1964 et un an plus tard, j'ai été promu adjudant ; c'était là une belle progression de carrière. un nouveau corps d'officiers venait d'être crée : celui des officiers techniciens, dans lequel les sous-officiers pouvaient entrer par le rang ou par voie de concours. remplissant les conditions, j'ai suivi, pendant un mois, un stage de préparation à la direction du matériel en allemagne à oberkirch, mais à la fin du stage j'ai été averti que l'ancienneté requise avait changé et qu'il me manquait deux mois de service pour avoir le droit de me présenter à ce concours ! en décembre 1965, j'ai participé à la finale du championnat de tir des f.f.a. qui se déroulait au c.i.d.b. de trèves. au cours d'un tir de rapidité où n...


10. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...première installation de colons aura lieu en mai 1604, sous l’impulsion de du gua de monts, à l’île sainte-croix, dans un lieu nommé « habitation de port royal » (située aujourd’hui en nouvelle-écosse). cette première tentative de peuplement fut un échec en raison des conditions climatiques très dures et des épidémies qui ont anéanti la plupart des personnes que comptait l’habitation : sur 80 personnes, plus d’une trentaine moururent. le cardinal richelieu donnera un second souffle à la politique coloniale en créant en 1627 la compagnie des cent associés en nouvelle-france et en acadie [1]. le développement du commerce exigeait une installation dans ces nouveaux territoires : des émigrés français, en provenance de la côte atlantique, embarquaient depuis les ports de la rochelle, rouen, dieppe, nantes, bordeaux... pour peupler ce nouveau monde en espérant une vie meilleure. ces émigrés étaient catholiques et protestants. l’historiographie traditionnelle a inscrit pendant plus d’un siècle le mythe du fondement catholique de la nouvelle-france. les travaux de françois-xavier garneau [2], puis, plus récemment, ceux de robert larin [3], démontrent la présence protestante en nouvelle-angleterre, en nouvelle-france et en acadie dès le xviie siècle : les protestants constituant (hypothèse minimale) environ 7 à 8 % de la population totale de la nouvelle-france et de l’acadie. ainsi, nos ancêtres n’étaient pas tous catholiques... qui étaient ces émigrés français "illustres inconnus" venus en acadie ? il s’agissait d’hommes en âge de travailler, la plupart célibataires, qui s’engageaient au service d’...