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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...on grand-père. son oncle jean marrot, qui avait épousé eulalie bourlaud soeur de françois, était établi à poitiers comme entrepreneur en menuiserie. il s'est alors souvenu de son compagnon du tour de france françois bouchet qui, lui, s'était établi à paris. sur sa recommandation, charles s'est donc présenté à la famille bouchet. marie bouchet, qui avait dix-sept ans, tomba vite amoureuse de ce beau militaire. romantique, elle se mettait à sa fenêtre les soirs d'été et contemplait avec candeur les étoiles du ciel, persuadée que monsieur charles, au fond de sa caserne, se livrait à la même occupation. finalement, elle épousa charles lorsqu'il fut libéré de ses obligations militaires; ils furent assez heureux pour avoir trois enfants. malgré ses défauts et ses faiblesses, charles a laissé le souvenir d'un bon vivant, toujours à l'affût de facéties de plus ou moins bon goût mais jamais méchantes. il aimait se promener dans le parc de blossac, à deux pas de la maison familiale, et le gardien, qui le connaissait bien, venait régulièrement bavarder avec lui. or on utilisait beaucoup à cette époque le bleu de méthylène pour combattre certaines infections. c'était présenté sous forme de pilules ou de dragées enrobées de sucre à la couleur appétissante. charles en avait justement une boite dans sa poche. l'idée lui vint alors d'offrir une dragée au garde. celui-ci l'accepta avec plaisir. mais, le lendemain, le pauvre homme montrait un visage décomposé. il se demandait avec anxiété par quel cheminement pernicieux un mal insidieux le rongeait lorsqu'il avait constaté, en soulageant sa vessie, la couleur anormale et inquiétante du jet ... en cette fin de siècle, la troisième république avait encore les jambes flageolantes. les monarchistes étaient nombreux dans les départements de l'ouest. il s avaient donc organisé, dans une salle de spectacle, une réunion où un orateur réputé d...


2. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...e;fugier à l'abri d'un buisson pour se remettre de ses émotions ... dieu merci ! l'héritage de la tante était préservé ... au collège des frères de la grand-maison, il s'était surtout montré très doué en gymnastique. grimpé tout en haut de la corde, il avait comme tant d'autres, écrit son nom à la craie sur la poutre qui supportait les agrès. or le lycée de jeunes filles s'est logé plus tard dans ce collège désaffecté. la salle de gymnastique avait conservé ses fonctions et mes sœurs avaient la fierté, en levant les yeux, de voir le nom de gabriel bourlaud qui s'étalait glorieusement sur la poutre. après quelques années sur les bancs du lycée de garçon, mon père avait été inscrit pour une classe de philosophie dans une boite à bachot située rue de blossac. a peu de distance, sur le même côté, habitaient les dassys, avec leur fille jeanne bourdin, dans une grande maison héritée des bresseau. les deux familles étaient en bonnes relations. d'ailleurs, n'était-il pas question d'un projet de mariage entre georges bourlaud et rose bourdin ? donc gabriel avait remarqué la taille élancée et le visage gracieux de jeanne. jeanne avait remarqué la démarche élégante et les yeux bleus de gabriel ... celui-ci trois ou quatre fois par jour, passait devant la maison dassys ; il ralentissait son allure et levait les yeux vers le grand balcon qui s'étendait au premier étage sur toute la longueur de la façade. jeanne apparaîtrait peut-être ? mais une jeune fille ne se montre pas comme ça sur un balcon. c'est très inconvenant. cependant, on peut toujours avoir des obligations ... un rideau à arranger, ...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...on transpirait ; ensuite on subissait un refroidissement brutal et c'était la porte ouverte à toutes les maladies...on me citait l'histoire de mon frère louis qui était revenu du lycée en courant et en transpirant si abondamment que l'on disait qu'il était «en nage». en rentrant il s'était précipité sur un grand verre d'eau froide... résultat : une «fluxion de poitrine»... et puis, si on court, on n'a pas le temps de faire attention à son chemin ; on peut tomber mais surtout bousculer des passants ou encore descendre du trottoir sans regarder derrière soi et se faire accrocher par une bicyclette ou une auto.enfin, ne pas oublier que j'habitais «rue de la tranchée» et ne pas vouloir imiter les garnements de «la tranchée» qui, eux, ne se gênaient pas pour courir... (il me paraît utile d'expliquer qu'en ces temps où subsistaient encore quelques vestiges de l'esprit du xixe siècle, les «bourgeois» qui habitaient avant la grille d'entrée latérale du parc de blossac estimaient qu'ils étaient «rue de la tranchée», alors que les derniers numéros de la rue où s'entassaient des familles plus modestes étaient désignés sous la dénomination de «la tranchée». dans les années quatre-vingts, deux de mes enfants ont loué un appartement très agréable dans «la tranchée» ; c'était, heureusement, après la mort de leur grand-mère...). la course était tolérée sur de courtes distances pour rattraper un camarade ou si on avait peur d'être en retard. mais cette dernière éventualité n'avait aucune raison d'être puisque l'on me laissait sortir de la maison suffisamment tôt pour ne pas avoir à me presser.deuxième recommandation, encore plus importante : il fallait ne pas oublier de saluer les gens que je connaissais, me montrer bien poli en soulevant mon béret et en descendant du trottoir si c'était nécessaire. si je rencontrais quelqu'un de la famille, je devais aller l'embrasser.je devais donc prouver que j'étais un petit gar...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...jacques bourlaud 🩺 jeunes années la rue de la tranchée est une des plus anciennes rues de poitiers. elle tire son nom de l’existence à l’époque gallo-romaine (et sans doute bien avant) d’un fossé creusé de main d’homme qui reliait la vallée de la boivre à celle du clain et complétait ainsi le système de défenses naturelles formé par la confluence de ces deux rivières qui ont entaillé profondément le plateau calcaire. bien sûr le tracé et l’aspect de cette rue a beaucoup évolué au cours du temps, mais son apparence actuelle date de la fin du xviii° siècle lorsque le comte de blossac, intendant du poitou, a fait aménager le parc qui porte son nom et surtout du xix°, correspondant à l’essor d‘une bourgeoisie active et aisée. les deux premiers tiers de la rue offrent une succession de maisons hautes et massives dont la façade austère laisse une impression de solidité et de respectabilité. aspect heureusement égayé par la présence de deux ou trois petits hôtels particuliers évoquant les fastes frivoles d’une époque sans souci (du moins pour certains). mais au delà de la grille de blossac la rue prend un autre visage. elle est en pente, nettement moins large, avec des trottoirs plus étroits, parfois même inexistants. les maisons sont beaucoup plus basses, plus vieilles et ne respectent pas toujours l’alignement. on voit un peu partout s’ouvrir des boutiques de petits commerçants ou des ateliers d’artisans. très net autrefois, le contraste entre les deux parties a tendance à s’estomper du fait de la création récente d’immeubles et aussi d’une certaine évolution sociale. mais dans mon enfance, l...


5. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...agrave; et dominant l'embouchure nord de la vallée, à l'autre bout de la colline, un éperon formait à contre-jour une sorte de redoute. les romains y avaient installé un camp autrefois pour se protéger des incursions barbares. oui, ils s'y connaissaient en stratégie ! a propos de stratégie, bien loin au delà de la colline, on pouvait entendre parfois l'artillerie de la garnison qui s'entraînait au tir sur le polygone. on pouvait aussi voir un avion qui s'apprêtait à atterrir sur l'aérodrome de biard. maurice reitel se rendait souvent, à pied comme le lui avait recommandé le docteur mendet, à l'aérodrome de biard. une bonne marche. aussi s'arrêtait-il pour se reposer sur un remblais et, de là, passait une heure ou deux à jouir du spectacle, les atterrissages et décollages ainsi que l'affairement dans les hangars et sur la piste. le parc de blossac aussi offrait de belles et tranquilles promenades au cours desquelles maurice reitel rencontrait des connaissances. et puis, des remparts, il pouvait suivre à la jumelle les matchs de football qui se jouaient les après-midi sur le stade de la madeleine en contrebas. les jeudis étaient réservés aux écoles qui se disputaient les championnats et j'ai, moi-même, connu "la gloire" de ces confrontations épiques avec l'équipe du lycée. pour un peu, maurice reitel aurait pu m'applaudir ! après les matches, nous descendions par un raidillon dans une guinguette flottante sur le clain pour célébrer la rencontre, gagnants ou perdants. menthes et citronnades ou bouillons-cub. parfois, si nous étions argentés, nous nous cotisions pour louer une barque et "naviguer" sur la rivière le long de laquelle, mais sur l'autre rive, s'étendait le parc d'artillerie. nous menions grand tap...