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6. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

... aubergiste de la ville, guillaume françois bellais et de sa femme marguerite boisson. leur première fille, Élizabeth mathilde lucas nait à rochefort le 5 novembre 1832. quand la petite mathilde a 6 mois (mai 1833), augustin et zoé la confient aux soins des grands-parents et partent ensemble courir le vaste monde, laissant la famille sans nouvelle pendant deux ans. augustin reçoit des commandements et sa femme embarque avec lui. il semble qu'il ait navigué pour des armateurs bordelais et un armement d'ostende. on retrouve leur trace début février 1835. augustin est aux commandes du trophée mathilde. en doublant le cap horn, ils sont pris dans une violente tempête qui casse un mat du navire et emporte son gouvernail. augustin imagine un gouvernail de secours. le navire va se traîner pendant 40 jours à 4 nœuds pour rejoindre enfin valparaiso le 17 mars 1835, jour que choisit pour venir au monde leur seconde fille dolorès. les épreuves avaient été terribles : le bateau était couvert de glace, par moment il y avait à peine deux heures de jour qui ne permettaient pas de faire fondre la glace et ils vinrent à manquer d'eau douce. le bateau fut mis en cale sèche pour réparations. un mois plus tard, ils mettent à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçoit des félicitations officielles pour son sauvetage du navire au large du cap horn et son invention d'un gouvernail de secours. de l'automne 1835 à juillet 1838, augustin navigue, mais laisse sa famille à rochefort. c'est un marin réputé, il écrit plusieurs ouvrages. le candidat, par exemple, donne des conseils à ceux qui veulent faire carrière dans la marine marchande. en juillet 1838, il abandonne le commandeme...


7. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...thilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage du navire au large du cap horn et son invention d'un gouvernail de secours. le capitaine lucas resta dans la marine, mais laissa sa famille à rochefort. il devint assez réputé comme marin et auteur d'un certain nombre d'articles techniques et sur l'administration maritime. en juillet 1838, augustin abandonna le commandement d'un des meilleurs bateaux de la marine marchande française et se rendit à paris pour lancer l'idée d'un bateau-école pour officiers de la marine marchande. il n'hésita pas à proposer un voyage autour du monde avec un équipage de cadets qui recevraient leurs instructions dans toutes les phases de la manœuvre d'un navire. malgré les encouragements gouvernementaux, il lui prit plus d'une année à recruter 42 cadets français et 3 passagers, plus 13 belges portés comme passagers, mais qui étaient en réalité des cadets. le prix du voyage d'instruction de deux ans projeté était 5000 francs, ce qui n'était pas une petite somme en ce temps-là. finalement, le capitaine lucas trouva un trois-mats de 110 pieds de long et de 370 tonneaux, l'oriental, dont l'armement fut terminé pour septembre 1839. les officiers du bord comprenaient jean-françois briel, mari de sa soeur louise-augustine et un jeune frère de mme lucas faisait partie de l'équipage. au dernier moment, mme lucas et ses deux filles, a...


8. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...te à un désaccord avec son directeur. un ami, monsieur dulas, propriétaire d'une compagnie diamantifère à carnot, dans l'ouest du pays, lui offre une place de comptable dans sa compagnie dont il devint le directeur trois ans plus tard. a proximité de carnot, là encore, mon père avait acheté un terrain de 50 hectares pour y situer sa maison secondaire et créer une plantation qu'il destine à ses enfants. serge et germaine ont eu 4 garçons: claude, daniel, bernard et francis. comme l'aîné, bernard et francis sont nés en afrique Équatoriale française, l'un à berbérati le 20 mars 1939, l'autre le 24 juin 1945 à bouar. tous mes fils, sauf un, sont africains, disait en plaisantant mon père. est-ce cette particularité qui fit que, comme lui, je fus voué à une même vie aventureuse ! a quarante-sept ans, mon père, après avoir roulé sa bosse et atteint un sommet prometteur, meurt d'une embolie au cours d'un voyage sur bangui où il allait chercher les billets de bateau en vue d'un retour en france. c'est par une froide journée d'hiver, le 30 janvier 1931, à poitiers, que je naquis. ma mère, qui avait souffert de la grippe espagnole, accoucha avant terme à six mois et demi de grossesse. je pesais 875 grammes et les trois couveuses de l'hôpital étaient occupées ! cyanosé et en proie à de nombreuses syncopes, j'ai été condamné par le médecin. c'est alors qu'une vielle sage-femme du quartier, prit soin de me mettre, enveloppé de coton, dans une boite à chaussure entourée de bouillottes. c'est grâce à cette couveuse improvisée et aux soins attentifs de mes parents que j'ai survécu, à la surprise générale. j'étais un bébé rougeaud et velu, très laid, aussi mon frère claude, trouvant sans doute une ressemblance avec une affreux petit bonhomme en bois, articulé, que des amis anglais lui avaient offert, me surnomma « boby », du nom de ce jouet. cette comparaison fit rire toute la famille et ce surnom me resta. trois ans p...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...; lui que j'ai pu acquérir une bonne dextérité manuelle, accentuer le calme naturel de mon caractère et affermir ma patience. cela m'a beaucoup servi par la suite. en un an, j'avais bien progressé, beaucoup retenu et après quelques années de pratique, je serais certainement devenu un bon ébéniste, car j'étais doué manuellement et je possédais un niveau intellectuel qui me permettait de comprendre et traiter les plans, les commandes et même la gestion. hélas, j'ai du prématurément abandonner ce métier, ma mère ayant décidé de rejoindre l'oubangui-chari. voilà pourquoi ce premier métier, exercé peu de temps, ne m'a laissé que peu de souvenirs. quelques mois riches en anecdotes passèrent avant que je ne débute dans ce deuxième métier. monsieur tamour, le capitaine du "fonder", le plus gros bateau qui assure la liaison fluviale entre brazzaville et bangui, est, lui aussi, un ami de longue date de mes parents, ce qui nous a permis d'effectuer gratuitement la dernière remontée du fleuve avant la saison sèche ; saison où les eaux baissent au point de ne plus permettre la navigation. tels les mariniers, tamout et son épouse vivent à bord de leur bateau. l'équipage est composé d'un pilote adjoint, d'un mécanicien et de huit manœuvres chargés d'approvisionner en bois la chaudière, d'entretenir le pont et les cabines. un cuisinier et un marmiton tiennent la cambuse et préparent les repas. six cabines peuvent accueillir une quinzaine de passagers. le bateau est très large et a un faible tirant d'eau, pour éviter l'ensablement sur les bas-fonds qui jonchent le fleuve. a l'arrière, mue par deux longues bielles latérales, une énorme roue à aubes propulse...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...rompue par manque de crédits, car les fonds attribués outre mer par l'état français sont insuffisants pour couvrir de telles dépenses. c'est à cette période que j'ai appris que ma mère, très fatiguée par son travail et ses longues années passées aux colonies était tombée malade et se trouvait dans le coma. j'ai demandé un congé exceptionnel pour me rendre à son chevet et le directeur m'a même prêté une voiture pour que je fasse le déplacement plus rapidement. lorsque je suis arrivé à bouar, maman était sortie du coma, mais elle était encore très faible. les sœurs de la mission catholique avaient pris mes deux petits frères en charge, mais le médecin militaire de la garnison m'a conseillé de rapatrier ma mère en france au plutôt. j'ai donc retenu des places sur un bateau pour le mois suivant et le frère jean, de la mission, m'a proposé d'emmener ma mère et mes petits frères à douala, où une fois par mois il va chercher de la marchandise. ma mère suffisamment rétablie, a pu supporter le voyage par terre et mer et ma grand-mère a été très heureuse de retrouver sa fille et ses petits enfants. de retour à bangui, j'ai appris que la société devait construire une centrale hydroélectrique pour mettre en œuvre une usine de traitement du coton, sur le site des chutes de boali à 90 kilomètres de bangui. la construction de la centrale et de l'usine devait durer 18 mois. pendant ce temps on espérait qu'une solution serait trouvée pour reprendre les chantiers routiers. sur le plan politique l'afrique prenait un essor en se voyant accorder le droit d'élire des députés. le premier déput&eac...