Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :barrage


Page 1 - 5 sur un total de 11 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...rsquo;occupant à saint pierre de la médecine scolaire et de l’hygiène publique . c’est là, sous le regard d’alfred salaün que je me suis réellement orienté ers la chirurgie et l’obstétrique . nous étions assez bien équipés et pouvions effectuer un travail varié . ce qui était nécessaire car les évacuations sanitaires étaient difficilement réalisables . la france était trop loin et les traitements au canada sous la dépendance d’un déblocage de devises en faveur du malade . mon intention n’est pas de décrire la pathologie propre aux saint-pierrais mais j’ai toutefois été frappé par l’aspect flambant de quelques épidémies constatées à cette époque . ce qui s’explique très bien par l’insularité établissant un barrage entre les habitants et le monde extérieur . de ce fait les défenses naturelles de l’organisme ne se constituent pas et lorsqu’un virus est introduit, il rencontre des terrains neuf et s’en donne à cœur-joie (si l’on peut s’exprimer ainsi…) . en 1949, une coqueluche s’est étendue des enfants aux adultes, faisant tousser lamentablement les solides pêcheurs de morues . en 1951, ce fut une grippe, heureusement sans gravité, qui a mis les trois-quarts de la population au lit pendant quinze jours . peu après notre arrivée sur l’archipel s’est déclarée une épidémie d’oreillons qui a atteint toutes les tranches d’âge . et là j’avoue être la proie du doute et des remords car je me demande si ce ne sont pas mes propres enfants qui en ont été l’origine… ce qui me console c’est d&r...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...est reconnaissable aux 2 petites cicatrices verticales et parallèles qui ornent leur pommette gauche. ces noirs, de taille moyenne sont musclés, gais et accueillants. ils se nourrissent de poisson et de manioc. la culture et la préparation du manioc sont rituellement réservées aux femmes alors que, seuls les hommes pratiquent la pêche. les pygmées surnomment les bandas "zo ti n'gou" (les hommes de l'eau) reconnaissant par là leur habilité dans l'art de la pêche. la prise du poisson, très diversifiée à la ligne et au filet dans la rivière alors que dans les marigots leur capture est réalisée à l'aide d'un poison végétal. les lignes sont uniquement des lignes de fond suspendues à une corde tendue en surface entre deux piquets, plantés dans les hauts fonds sablonneux. amorcées à la tombée du jour, elles sont relevées à l'aube. les prises sont généralement des silures où des "capitaines" (sortes de grosses carpes pouvant peser plus de 30 kilos). formant barrage, de longs piquets, entrelacés de lianes, sont disposés le long des berges face aux petits marigots qui se jettent dans la konga. de place en place, sont laissés des passages piégés de nasses ou de filets, dans lesquels, chaque matin, les pêcheurs relèvent des perches colorées et des mokélélés (sorte de gardons aux écailles argentées possédant une chair savoureuse). dans la journée, outre la pêche à la traîne pratiquée en pirogue, existe la curieuse pêche au "petit filet" : 2 hommes sont à bord d'une pirogue, l'un, à l'arrière, maintient l'esquif dans le sens du courant descendant; l'autre, à califourchon à l'avant de la barque, laisse pendre ses jambes dans l'eau. un petit filet est fixé entre ses jambes, et dès qu'il perçoit une secousse, il le referme et le relève rapidement pour projeter le poisson dans la pirogue, où il est achevé à coups de gourdin par son collègue. cette pêche n'est pas sans danger, car il faut surveiller en permanence, la ...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...nt des incursions fréquentes dans la région de lamy, le tarf et la cheffia. la mission du 8° r.d. consiste, avec l'appui du 8° régiment d'artillerie et les parachutistes du 2° r.e.p., à encercler les troupes de rebelles pour les anéantir. avec l'aide des harkis, ils fouillent également le terrain pour découvrir les caches d'armes et de munitions, ainsi que les grottes et abris utilisés par les fellaghas. plusieurs accrochages sérieux ont eu lieu avec un certain succès pour nos troupes. suite à son utilisation intensive sur les terrains rocailleux et poussiéreux, le matériel est soumis à rude épreuve, aussi mon équipe est très sollicitée pour entretenir et réparer les véhicules et l'armement dans les meilleurs délais. nous travaillons jour et nuit avec des moyens de fortune, par un temps froid et souvent pluvieux et nous dormons très peu. une nuit, le radio du 8° r.d. a reçu un appel à l'aide d'un poste de garde d'une batterie du 8° r.a. stationné au barrage de béna-moussa. la batterie est en mission avec nous, seuls 10 hommes sont restés pour garder leur camp et ils sont attaqués par un groupe de rebelles commandés par un légionnaire déserteur. avec des half-tracks et un char m.24 nous sommes partis à leur secours. nous avons mis une heure pour parcourir les 40 kilomètres qui nous séparaient d'eux. en nous entendant arriver les fells ont décroché, les artilleurs étaient à bout de munitions et sans notre venue, ils auraient succombé. la nuit noire ne permettant pas de poursuivre les rebelles, une opération d'encerclement, avec l'appui des paras a été déclenchée dès l'aube. pendant 2 jours les troupes ont ratissé le terrain avec l'apport d'avions de reconnaissance et d'hélicoptères, mais les fugitifs avaient réussi à rejoindre leur base en tunisie. le troisième jour, le secteur étant redevenu calme, le capitaine, commandant la batterie du 8° r.a. demanda des volontaires pour aller faire une battue au sangli...


4. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...européens. le village est desservi par la gare plm de l'oued fodda sur la ligne de chemin de fer d'alger à oran. la commune de lamartine au début du xxe siècle administration de la commune mixte administrateur: m. eugène pons; premier adjoint: m. félix aumerat; deuxième adjoint: m. marius cauquil; secrétaire: mm. albert colombaire, françois brandstaetter et françois magnon; khodja : mm. ben omar benatchi et mohammed boukandoura; garde champêtre, crieur public: m. victor gibert; instituteur: m. noël antoniotti à l'école communale de garçons; institutrice: mme brandstaetter à l'école communale de filles; médecin de colonisation : d' reisser, résidant à l'oued fodda; fanfare: les enfants de lamartine, avec m. françois magnon comme chef de musique; curé : m. l'abbé bonnefond ; cantonniers: mm. rochette et weinert. artisans et commerçants en raison de sa situation à l'extrémité d'une route desservant des douars ou fractions de douars et avec la construction du barrage " steeg" ou de lamartine sur l'oued fodda, le village abritait de nombreux représentants des professions libérales, artisans et commerçants. cafetier: m. Étienne guignard; cordonnier: m. arnaudeau; bourrelier-sellier: m. claude autissié; garde des eaux: m. raphaël bois; épiciers: mm. léon boilleau et m. hadj sadok; transport des dépêches: m. laveaux; tailleur de pierres: m. vieilledent; forgeron : m. arevoir; hôtel : m. laveaux; maçons: mm. juan lorenzo et esposito; charron: m. jean-marie artigues. agriculteurs vouée à la céréaliculture, la région située en aval du barrage s'est progressivement orientée vers des productions plus intensives dont la culture fut rendue possible par les perspectives de l'irrigation. c'est ainsi que pour remédier aux rendements insuffisants des céréales, les champs, dans les années qui suivirent la première guerre mondiale, se couvrirent des petits flocons blancs du coton. en raison de leur faible teneur en calcaire les terres ...


5. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...eurée "pré de l’assemblée" entretenue par la commune au moins jusqu’en 1848, car c’est à l’occasion de l’avènement de la deuxième république que le grand peuplier a été planté. a proximité de l’ancien jardin du curé, il y avait une vieille grange que charles capillon a acquise en 1874 et je pense qu’après cet achat, il a dû acquérir ce jardin ainsi que le pré de l’assemblée, ce qui lui a permis plus tard de constituer la première prairie dans son état actuel. l’ancien jardin du curé a aussi sa petite histoire familiale. il se trouve en bordure du ruisseau et sur l’autre rive il y a un mur percé d’une porte. derrière la porte était le couvent des sœurs de la sagesse qui avaient ouvert une école. le ruisseau, à ce niveau, présentait un barrage et un lavoir sur sa rive droite. le barrage était assorti d’une passerelle que j’ai connue dans les jeunes années et le jardin avait été mis à la disposition des sœurs. or, lorsque nos tantes étaient des petites filles et venaient en vacances à coulombiers, elles franchissaient le ruisseau sur la passerelle pour aller dire bonjour aux sœurs qui leur donnaient des gâteaux. dans le terrain montant à partir du poulailler pour atteindre la vigne et le jardin haut, il y avait trois grands noyers plus que centenaires qui ont tenu jusqu’en 1938. la première partie du bois s’est développée sur un terrain qui avait dû être labouré autrefois. on y a laissé pousser de grands arbres dont la plupart subsistent toujours ; on y a aménagé deux allées bordées d’ifs formant ainsi des espèces de tonnelles et surtou...