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6. À la guerre ⚔️ 1870 Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu

...À la guerre ⚔️ 1870 carnets de campagne de pierre bourdieu le carnet de campagne de pierre bourdieu que nous avons en notre possession comporte 3 parties: la campagne 1870/1871 au jour le jour (évènements vécus racontés au fil des jours) la capitulation de metz telle qu'elle a été vécue par le narrateur le ressenti des évènements par un officier souvenir de la campagne de 1870-1871 bourdieu pierre 18ème régiment d'artillerie à cheval 3ème batterie les mitrailleuses placées près de montoit firent un effet merveilleux. l'ennemi avait perdu : tués ou blessés 15 000 hommes, nos pertes étaient de 6 000 hommes. vers onze heures du soir, la fusillade cessa, nous rétrogradons sur metz et nous passons la nuit au ban-st-martin. 15 août : grand mouvement de troupes. la joie est peinte sur tous les visages. on se demande les uns aux autres ce que l'on fait. il est répondu par quelques uns que l'on bat en retraite jusqu'au camp de chalons. a 5 heures du soir, nous partions du ban-st-martin, et après avoir voyagé jusqu'à 2 heures du matin, on campe dans la plaine de gravelotte avec ordre de ne pas desseller les chevaux et de ne pas se coucher. 16 août : bataille de gravelotte. a 5 heures du matin, on reçoit l'ordre de se tenir prêts car on doit avoir une rencontre avec l'ennemi dans le courant de la journée. en effet, vers 9 heures du matin le bruit du canon se fait entendre. les convois de vivres encombrant la route, les cavaliers et les plantons courent de tous côtés. le régiment reçoit l'ordre de se porter en avant et à 9 heures, nous commencions le feu. a midi, le bruit du canon se fait entendre de tous les côtés, la fumée nous aveuglait et on n'avançait ni on ne reculait. nous combattions contre l'armé...


7. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...15e batteries à la recherche de position de batterie devant maubeuge. le repli est donc important. nous rencontrons des colonnes de troupes en opération de repli, l'impression est de plus en plus pénible ; les fantassins surtout paraissent en débandade ; les civils fuient, affolés. nous comptons passer par erquelinnes, nous nous engageons dans la ville lorsqu'un commandant du génie nous fait faire demi tour après nous avoir indiqué que les allemands sont à 25 mètres de l'autre coté de la sambre. nous sommes ahuris, je commence à comprendre pourquoi le repli est si rapide ; le flan droit de notre secteur a dû céder. les allemands longent la sambre pour pouvoir vraisemblablement nous prendre à revers. nous faisons le même travail sur l’autre rive, seulement ils vont plus vite que nous. nous arrivons à maubeuge par une autre route sur laquelle des pièces d'artilleries de gros calibre de l'armée belge sont hors d'usage à la suite d'un bombardement ; des voitures déchiquetées sont renversées, des chevaux morts sont restés sur le terrain. nous ne pouvons traverser maubeuge qui vient d'être bombardée ; un énorme entonnoir a été creusé sur la route, il est plein d'eau par la suite de la rupture d'une canalisation d'eau. nous contournons maubeuge et effectuons la reconnaissance des positions de tir possibles au cours de laquelle nous essuyons un tir de mitrailleuse, plat ventre de circonstance, nous pensons qu'il provient de parachutistes à moins qu'il ne s'agisse d'une erreur de soldats français. les positions de batterie retenues ne me conviennent pas, mais il faudra quand même les occuper faute de mieux. retour vers les batteries, nous repassons dans les faubourgs de maubeuge où nous sommes encore accueillis par des tirs de mitraillette...


8. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...te;s ! non, mmais qu'est-ce qu'ils croyaient ? la victoire ! vont payer les boches ! vont payer !" et "ses" femmes avaient grand peine à le retenir, à le calmer. la pleine lune recouvrait la région de son énigmatique silence. le jour suivant : calme total, toujours. pas le moindre réfugié et les déserteurs eux-mêmes devaient se terrer et se tenir coi quelque part. a moins que ... évidemment ... à moins qu'ils n'aient repris courage ... que la retraite n'ait qu'une ruse ... quelques soldats, des tirailleurs sénégalais justement, campaient toujours dans le pré de la mère proutel, au-delà de la colline en contrebas de la fermette; et une famille flamande s'était installée dans un coin de l'église ... c'était tout. dans la soirée, très loin dans le nord ... des grondements, sombres roulements, comme des trémulations profondes ... l'artillerie lourde ! les vétérans assemblés au café guérin parlaient à voix basse, s'efforçant d'afficher un air rassuré. mais ils se rappelaient en silencieux souvenir l'attente frissonnante avant les grandes offensives, l'accalmie avant les barrages; ils se rappelaient les ballons d'observation se balançant au bout de leurs câbles, les premiers tirs de repérage ... la distribution de tafia ... le maire et le conseil municipal, livrés à eux-mêmes depuis l'interruption des communications avec la préfecture, recommandaient l'évacuation des villageois dans les forêts. certains voulaient entériner cet avis immédiatement mais les plus sages finirent par prévaloir : attendons demain. la nuit s'écoula sans incident et toujours dans le calme le plus total. des éclairs distants strièrent le ciel mais le grondement sembla s'éloigner. l...


9. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...utes les directions. sur la crête, s'allongeaient quelques longs bâtiments bien tristes et gris. du linge pendant aux fenêtres; des tapis aussi, en matinée, que les ménagères battaient à coups de balais ou de tapettes en osier. des gosses jouaient dans d'étroites allées où le soleil ne s'attardait guère. la nuit, la vallée étincelait au dessus des brouillards et des sifflets des trains lui donnaient une dimension que le reste de la ville ne partageait pas. a un kilomètre de là et dominant l'embouchure nord de la vallée, à l'autre bout de la colline, un éperon formait à contre-jour une sorte de redoute. les romains y avaient installé un camp autrefois pour se protéger des incursions barbares. oui, ils s'y connaissaient en stratégie ! a propos de stratégie, bien loin au delà de la colline, on pouvait entendre parfois l'artillerie de la garnison qui s'entraînait au tir sur le polygone. on pouvait aussi voir un avion qui s'apprêtait à atterrir sur l'aérodrome de biard. maurice reitel se rendait souvent, à pied comme le lui avait recommandé le docteur mendet, à l'aérodrome de biard. une bonne marche. aussi s'arrêtait-il pour se reposer sur un remblais et, de là, passait une heure ou deux à jouir du spectacle, les atterrissages et décollages ainsi que l'affairement dans les hangars et sur la piste. le parc de blossac aussi offrait de belles et tranquilles promenades au cours desquelles maurice reitel rencontrait des connaissances. et puis, des remparts, il pouvait suivre à la jumelle les matchs de football qui se jouaient les après-midi sur le stade de la madeleine en contrebas. les jeudis étaient réservés aux écoles qui se disputaient les championnats et j'ai, moi-même, connu "la...


10. Claude 🎓 Julot

...grave; bancs, charrettes et batterie remorquée par des chevaux. ce n'était plus la martiale allure de juin 40 mais, cependant, toujours la même discipline redoutable. aussi, des colonnes de miliciens, de collaborateurs effrayés, de femmes juchées sur les caissons et même sur les capots de camion. ces miliciens, sentant que tout était perdu pour eux, terrorisaient les populations et ramassaient vin, cidre, canards, poules et cochons sur leur chemin ! ils menacèrent même plusieurs personnes et enfoncèrent des portes sans avoir le temps de poursuivre leurs méfaits parce que leur colonne continuait son chemin d'infamie. les ss, eux, blaguaient encore moins; leur tenue de combat camouflée ou leur uniforme noir orné au col de la tête de mort plus sinistre encore ... le bourg se vidait ou se terrait à leur passage. sur la voie ferrée, roulaient lourdement le gros matériel d'artillerie et les chars. tous les trains étaient précédés de plates-formes anti-aérienne mais on ne voyait plus d'avions légers de reconnaissance au dessus. "les bourdons anglais ou américains avaient abattu les papillons allemands" déclarait poétiquement butin qui, à ses moments, se voyait aussi lettré. le gros matériel refluait donc ainsi vers le nord, vers les plages de normandie sans doute malgré les coups d'épine des maquis. on disait que la voie avait été sabotée à l'entrée de poitiers et qu'en représailles, le commandant de la place avait ordonné l'exécution d'une cinquantaine d'otages. au bourg, tout le monde frémissait à la pensée qu'un tel malheur pouvait survenir d'un moment à l'autre dans la commune car le maquis et ftp devenaient de plus en plus entreprenants. et, secrètement, nombreux ceux ...