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1.
Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud
...- : père, mère, enfants. les ascendants gravitent parfois
autour de ce noyau tenant une place de plus en plus discrète jusqu'à ce
qu'ils s'évanouissent dans le temps. quant aux collatéraux, ils se
déplacent sur d'autres orbites qui, parfois, les rapprochent un moment
mais, le plus souvent, les éloignent.
cette solution des choses s'est développée progressivement depuis le début de ce siècle et ne fait que s'accélérer.
autrefois, tout semblait fixé; les gens s'éloignaient peu; les
différents membres apparentés entre eux vivaient dans le même village ou
le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse
au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient
élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois
sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou
ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les
jeux de leurs cousins.
anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et
même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour
d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées.
il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs
répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop
sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes
opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour
parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se
mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complications
des derniers cas de varicelle, tout le monde prenait plaisir à rappeler
des faits plus au moins anciens qui avaient défrayé la chronique
familiale des années et des années. on revoyait ainsi des visages
disparus. on allait plus loin encore : on faisait revivre des
personnages que l'on ne pouvait pas avoir connu. a chacun se...
2.
Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers
...commerçants, fonctionnaires).
en tous cas, j'étais maintenant en 8e, dans la catégorie des «grands» ... dans la classe de monsieur pucelle, un personnage grand et mince dont le sourire bienveillant et la barbe blanche faisaient penser au père noël. j'avais cru entendre dire à des camarades nettement «plus grands» qu'il portait un drôle de nom pour un homme de cinquante ans, père de famille... mais, après tout, n’était-ce pas le nom de jeanne d'arc ? alors, pourquoi tant de chuchotements à ce sujet ? c'était vraiment sans importance...considérant sans doute mon ascension dans la hiérarchie écolière, ma famille décréta un beau matin que je n'avais plus besoin d'être accompagné pour effectuer quatre fois par jour le trajet reliant la maison au lycée.c'était peut-être pour ma mère ou mes sœurs la libération d'une astreinte. mais, pour moi, c'était une consécration. enfin on reconnaissait mon âge ! j'étais presque devenu un adulte... déjà, pour l'anniversaire de mes sept ans, on m'avait expliqué que j'avais atteint l'âge de raison et que j'étais dorénavant responsable de mes paroles et de mes actes. en conséquence je ne devais plus espérer de circonstances atténuantes devant les sanctions justifiées par mon inconduite...n'ayant pas encore «fréquenté» le catéchisme, les notions de péché étaient assez vagues pour moi. pourtant on m'avait dressé un tableau montrant la noirceur de la désobéissance, du mensonge, de la paresse et de la gourmandise. mais, en compensation, on m'avait accordé le port d'une paire de bretelles qui me faisait envie depuis longtemps et me faisait entrer définitivement dans le cercle des hommes... quelques semaines plus tard ces bretelles me furent retirées à la suite d'une sombre histoire où se mêlaient justement le mensonge et la désobéissance. dégradation infamante ! mais restitution quelques jours après : réhabilitation eu égard à des efforts louables de bonne conduite.je pourr...
3.
Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française
...amérique 🗽 quand l'amérique était française les
premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom
d'henri iv. le canada - mais pas la france ! - commémore le quatrième
centenaire de cette épopée
ce n'est, après tout, qu'une réunion
de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure,
ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure
d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils
étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se
retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la
nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des
petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de
louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là
pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire
largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste
quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique
du nord.
c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre
pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie
américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans
la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où
aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur
d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait
lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le
monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé,
aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives,
qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de
francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche
française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à
jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des
pèlerins du may...
4.
À la guerre ⚔️ 1870 Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu
...te;vrier : dépêche annonçant la retraite de bourbaki en suisse.
1er mars : les nouvelles de la signature de la paix se répandent dans kolberg. l'artillerie tire 101 coups de canons, les habitants font partir des pétards et le soir de nombreuses illuminations prouvent la joie des habitants.
8 mars : on attend le départ avec impatience. on nous dit que nous ne partirons que dans le mois d'avril. l'impatience redouble, le printemps commence, les prussiens nous laissent un peu plus de liberté. des souscriptions sont ouvertes pour placer sur les tombes des prisonniers morts à kolberg plusieurs croix et un entourage.
17 mars : départ des lorrains et des alsaciens.
21 mars : un service solennel a été célébré en mémoire des prisonniers français décédés à kolberg .
22 mars : on célèbre à kolberg une fête à l'anniversaire de la naissance du roi de prusse. on nous apprend que la révolution a éclaté dans paris et que le louvre a été pris d'assaut. on nous apprend ensuite que nous ne partirons que quand le bruit aurait cessé.
31 mars : départ de kolberg des officiers français prisonniers. le bruit circule que la flotte française nous attend à hambourg.
1er avril : arrivée d'une demi-batterie d'artillerie prussienne. elle rentre en ville avec des lauriers et la musique en tête. il y avait plusieurs chevaux français.
capitulation de metz
protocole
entre nous soussignés le chef d'etat major de l'armée française sous metz et le chef de l'état de l'armée prussienne devant metz, tous deux munis des pleins pouvoirs de son s.e.le maréchal bazaine anciennement en chef et du général en chef le prince frédéric charles de prusse la conventio...
5.
Claude 🎓 Monsieur Maurice
... ..." (les internes pleins d'attention respectueuse.) -" ... chute de cheval, peut-être ..." les internes, admiratifs, opinaient silencieusement, sérieux. ils secouaient leur tête au rythme des déclarations de leur patron. l'un d'eux s'enhardit et prudemment avança : - " ... intervention chirurgicale ..." - " non, non !" coupa le professeur, "trop tard maintenant. "repos ou, mieux encore, promenades." sur ce, maurice reitel revenait avec les boissons. sur son chemin, il passa devant monsieur goussin qui ronchonnait. a quelque temps de là, (ce devait être vers la fin de la guerre civile espagnole puisque monsieur jacob freyer avait embauché deux pauvres diables de réfugiés républicains pour nettoyer les verres et vider les ordures), le père bonnelier vint à l'excelsior en compagnie d'hôtes distingués qui se réunissaient pour commémorer le trois-centième anniversaire de la fondation des hommes de science et jardiniers du roy. assemblés en cette occasion sous l'égide du préfet, se trouvaient le recteur de l'académie, le commandant de la garnison, des députés, un sénateur, les représentants des diverses sociétés artistiques ou autres de la région, des érudits des facultés des sciences ou des lettres, le directeur du musée de l'échevinage entouré d'amateurs historiens ou géographes et des archéologues dont le père qui, par ses travaux dans la province, s'était attiré une considération plutôt flatteuse. enfin c'était un aréopage très distingué. nous en venons à l'histoire. et vous le savez peut-être déjà : le poitou est riche en histoire, en histoire ancienne tout spécialement. c'est dire l'importance de cet anniversaire et ce...