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6. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au la...


7. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils daniel serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-g...


8. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

... la frontière des etats-unis et du canada, à 400 kilomètres au nord de boston, l'île est cogérée par le service des parcs des deux pays. on ne la visite plus, on la regarde, d'une rive ou de l'autre. le côté américain est moins lugubre. on voit un arpent de prairie, une plage grande comme un ourlet, une petite colline et, bien entendu, une croix. l'espace d'un hiver, il y eut pourtant là un vrai village, avec son four à pain, sa forge, sa chapelle et, regardant l'est, son cimetière. pour un français, c'est un lieu d'émotion. sans tomber dans l'histoire fiction, difficile de ne pas y rêver d'une amérique française au destin radicalement différent. car tout s'est joué ici, il y a quatre cents ans, à un cheveu. quelques kilomètres, quelques jours, quelques degrés de plus ou de moins et la nouvelle-france aurait supplanté la nouvelle-angleterre.les français étaient les premiers depuis longtemps, si l'on peut dire, et les mieux préparés à conquérir le continent. avant même que françois ier envoie verrazano reconnaître les côtes en 1524, et cartier explorer le saint-laurent en 1534, les pêcheurs de saint-malo, de honfleur, de la rochelle ou les pilotes basques de bayonne avaient découvert la route de la morue. profitant des courants et des alizés, ils faisaient provision de sel en saintonge au printemps, puis traversaient l'atlantique par le sud pour remonter depuis la floride jusqu'aux bancs de terre-neuve et de l'acadie. a l'automne, ils repartaient en france.d'année en année, ces pêcheurs avaient tissé des liens avec les indigènes de la côte. le troc nourrissait un commerce dit "de pacotille", mené par les officiers pour leur propre compte, en sus des cargaisons officielles. en l'oc...


9. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...nnique wolfe et le français montcalm avancent, bras dessus, bras dessous ! en 1967, pour le centenaire de la confédération, les indépendantistes dénoncent ''cent ans d'injustices''.» les canadiens peuvent-ils avoir en commun une même histoire nationale? «j'ai participé à sept débats sur ce sujet !» sourit jacques lacoursière. en 1967, une tentative de rédiger un manuel scolaire commun, sous la houlette d'historiens francophones et anglophones, aboutit à un ouvrage. canada, unity in diversity est le titre anglais. canada, unité et diversité est le titre français, ce qui n'est pas du tout la même chose... déterminer qui a découvert le canada reste un débat ouvert : pour les francophones, c'est jacques cartier, bien sûr, le premier à explorer la côte orientale du continent. mais pour la province de terre-neuve, qui a célébré, en 1997, le 500e anniversaire de son débarquement, c'est giovanni cabotto (jean cabot), un marin au service du roi d'angleterre... il reste possible que, avant eux, des marins de bristol aient abordé la région. et puis, bien avant, il y a les vikings... l'histoire du canada ne commence pas à la même date pour tout le monde. selon son origine, selon la province où on réside, les repères changent. l'histoire de l'ontario commence en 1791. les québécois ignorent celle des prairies et de l'alberta, plus récente encore. et le canada anglais sous-estime l'extraordinaire aventure des explorateurs canadiens français. les implications politiques de ce brouillage sont évidentes. «le canada est-il une fédération de trois nations (canadienne anglaise, canadienne française [ou québécoise], amérindienne) ou une société multiculturelle avec deux langues officielles? interroge jack jedwab, directeur exécutif à l'association des études canadiennes. c'est un pays aux histoires multiples qui s'accommode de cette cohabitation et se retrouve d'abord sur des valeurs.» interrogés dans l...


10. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...t des personnes que comptait l’habitation : sur 80 personnes, plus d’une trentaine moururent. le cardinal richelieu donnera un second souffle à la politique coloniale en créant en 1627 la compagnie des cent associés en nouvelle-france et en acadie [1]. le développement du commerce exigeait une installation dans ces nouveaux territoires : des émigrés français, en provenance de la côte atlantique, embarquaient depuis les ports de la rochelle, rouen, dieppe, nantes, bordeaux... pour peupler ce nouveau monde en espérant une vie meilleure. ces émigrés étaient catholiques et protestants. l’historiographie traditionnelle a inscrit pendant plus d’un siècle le mythe du fondement catholique de la nouvelle-france. les travaux de françois-xavier garneau [2], puis, plus récemment, ceux de robert larin [3], démontrent la présence protestante en nouvelle-angleterre, en nouvelle-france et en acadie dès le xviie siècle : les protestants constituant (hypothèse minimale) environ 7 à 8 % de la population totale de la nouvelle-france et de l’acadie. ainsi, nos ancêtres n’étaient pas tous catholiques... qui étaient ces émigrés français "illustres inconnus" venus en acadie ? il s’agissait d’hommes en âge de travailler, la plupart célibataires, qui s’engageaient au service d’un colon, d’un marchand, d’une communauté religieuse ou d’un détachement de la marine, pour une période de trois, cinq ou sept ans. la moyenne d’âge de ces engagés était de 25 ans, avec un léger écart entre l’âge moyen des ruraux et celui des urbains. quelques familles émigrèrent en nouvelle-france ainsi que des orphelines (les femmes n’&eacu...