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11. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... tandis que, tout naturellement, le carter cache culbuteurs se traduit par la cage aux oiseaux ! a de rares exceptions, le niveau intellectuel des sous-officiers stagiaires saoudiens est très bas et leurs connaissances en techniques de base pratiquement nulles. c'est pourquoi les cours qui, à bourges, durent 5 semaines demandent 15 semaines en arabie... il nous est interdit de mettre une note inférieure à 10/20, si bien que tous les stagiaires sont reçus. d'autre part, l'effectif de l'armée saoudienne est faible aussi revoit-on souvent les mêmes têtes dans des stages différents. les meilleurs, pour ne pas dire les moins mauvais, sont conservés comme moniteurs mais, s'ils parviennent à effectuer et à expliquer certains démontages et remontages, ils sont incapables d'effectuer un diagnostic correct en vue d'un dépannage. ils ont néanmoins les dons de la conduite et du tir, pour peu qu'il n'y ait pas de calcul à effectuer. les officiers saoudiens parlent couramment l' l'anglais et quelques-uns correctement le français. certains doivent apprendre auprès de nous le métier d'instructeur pour prendre par la suite notre relève, mais rares sont ceux qui consentent à s'abaisser pour puiser notre savoir ! presque tous sont imbus du pouvoir de l'argent que leur apporte les pétrodollars et, dans ces conditions, il nous faut être très cocardiers pour enseigner à des gens qui ne sont pas motivés... comme tous les arabes, les saoudiens ont le culte de l'hospitalité et ils nous invitent souvent chez eux pour manger l'éternel mouton, ou poulet, bouilli accompagné de riz cuit à l'eau que l'on mange de la main droite dans un grand plat autour duquel nous sommes assis sur les talons, en tailleur. pour observer la loi coranique leurs femmes ne participent jamais aux repas, elles font la cuisine et mangent les restes. la religion coiffe tout ce peuple avec ses devoirs et ses interdits poussés à l'extrême. la royauté et la police, avec l'appui des chefs ...


12. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...a crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, georges et théodore. Écoutons claude notre père ne parlait pas l’ l’anglais couramment mais, par contre le pidgin crou de la cote et le haoussa-foulbe. ce qui lui donnait de suite un gros avantage dans les rapports avec les marchands musulmans. il était doué, comme xénia, pour les langues étrangères. bizarrement, le sangho lui était assez indifférent ! par contre, il était a l’aise avec le banda (bangui-bossembala) et le gbaya-bakara (berberati-carnot). oui, son russe était resté assez solide et l’estonien aussi (durant sa toute jeune jeunesse, il passait des séjours d’été dans une riche famille russe sur la côte), mais il n’entendait pas l’allemand ! ni le polonais. son français, par contre, était un modèle de précision ; nous savons cela. avec son sourire, il était l’homme le plus engageant qui soit. a propos de langues, le sangho de maman était drôle au possible ! par contre le tien, francis, et celui de bernard, ainsi que le gbaya vous étaient totalement naturels, tant et si bien qu’il était impossible de vous di...


13. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...ériple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l' l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une usine de traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa format...


14. Amérique 🗽 Les cousins d'Amérique

...amérique 🗽 les cousins d'amérique en remontant l'arbre généalogique de notre grand-mère belliloise anna samzun, on rencontre à deux époques des américains. deux dates, deux branches : les granger et 1765, les lucas et 1854. 1765, c'est l'arrivée à belle-ile-en-mer de 78 familles acadiennes, déportées par les anglais lors du grand dérangement. les noms granger, leblanc, theriot, landry, trahan, gaudet ... sont présents dans bien des généalogies belliloises. mes 40 ans de recherches ont été facilitées par deux sources généalogiques abondamment commentées et exploitées : les recensements acadiens et les déclarations de belle-ile. 1854, c'est l'émigration vers la virginie occidentale des lucas qui échangèrent pendant 2 décennies des nouvelles avec la famille restée à belle-ile-en-mer. on a retrouvé quelques lettres de cette époque et l'un de nos cousins d'amérique, mahlon lucas henderson a publié en 1986 une histoire de cette famille bretonne en amérique qui a reconstitué après un siècle des liens par delà l'atlantique. ce sont ces deux rameaux d'acadie et de virginie, que je présenterai sous ce chapitre....


15. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...amérique 🗽 et si l'amérique avait été française ? a l'automne 1604, il y a quatre cents ans, un petit groupe de français crée la première colonie en amérique du nord, devançant de peu les anglais. mais l'aventure tourne mal. récit d'une occasion perdue.vu de la rive nord, sainte-croix apparaît minuscule. quelques mètres carrés de terre sableuse cerclés de rochers et de sapins noirs. un îlot plus qu'une île, fiché à l'embouchure de la rivière du même nom, dans un paysage austère de forêts et de lacs glacés.si petit, si désolé qu'on se prend à douter : comment diable des hommes ont-ils pu choisir cet endroit pour créer, il y a quatre cents ans, le premier établissement français en amérique du nord - et même le premier établissement tout court (si on excepte la floride espagnole), puisque les anglais ne s'installeront que trois ans plus tard ?l'hiver dernier, raconte le guide, un photographe est venu ici en raquettes. son appareil a gelé en deux minutes. au xviie siècle, ajoute-t-il, les hivers étaient encore plus rudes : - 35 °c en moyenne, contre "seulement - 25 °c" aujourd'hui. les climatologues parlent de "mini-ère glaciaire". a l'époque, l'été indien ne durait que quelques jours.en 1604, les premières neiges étaient tombées le 6 octobre. et le 3 décembre, le piège s'était refermé : la rivière charriait des blocs de glace chahutés par les marées. le passage vers les rives était désormais impossible. finis la chasse, la pêche, le ramassage des coquillages, la cueillette. perdus, aussi, les légumes plantés pendant l'été sur les berges, et l'eau potable, et le bois de chauffage. l'île refuge deve...