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Vous recherchiez le terme suivant :allemagne


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1. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...lip; (en effet, puisqu’il s’agissait d’études supplémentaires et facultatives, l’école ne prenait pas en charge ces frais d’inscriptions) un éclair de génie illumina la cervelle de guillemeteau : - justement !.. c’est ce qui m’ennuie… je suis de zone occupée et ma mère est veuve… j’appuie de toutes mes forces : - moi aussi… je suis de zone occupée, ma mère est veuve, je suis marié et ma femme vient d’avoir un enfant… - vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? et le professeur carrieu tira son portefeuille pour remettre trois-cents francs à chacun de nous deux . nous sommes donc allés nous inscrire avec l’obligation morale de travailler pour être reçus... mais dans l’été 43, les événements se sont précipités. le service du travail obligatoire en allemagne avait été mis en application. les plus jeunes de notre promotion, nous étions visés par cette mesure. en définitive et pour y échapper, on nous nomma médecins-sous-lieutenants à titre provisoire et, en vertu de la convention de genève on nous fit partir dans les camps de prisonniers pour assurer la relève des méde...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...ans des fermes, ne manquaient pas de nous faire visiter les caves de leurs patrons afin de nous initier aux charmes des vins de la vallée du danube… nous avons fait ainsi, un jour, d’un détour d’une quinzaine de kilomètres qui nous a permis de faire la rencontre d’un respectable chanoine . celui-ci a poussé la courtoisie jusqu’à nous offrir d’énormes cigares pour accompagner la dégustation de ses meilleurs vins . il paraît que notre retour à l’hôpital fut assez houleux… mais en septembre 44 cet ausweiss nous fut retiré . la situation extérieure évoluait rapidement . la france avait été libérée . les russes avaient atteint varsovie . ils étaient en roumanie et en hongrie . mais la guerre se poursuivait . nous recevions maintenant des blessés des deux fronts, y compris les anciens alliés de l’allemagne dont les pays avaient déposé les armes . grâce à l’efficacité du pharmacien militaire allemand un viennois d’une grande distinction et qui nous était favorable, nous n’avons pas trop manqué de médicaments essentiels mais cependant l’approvisionnement en matériels de pansement a été considérablement réduit, nous obligeant à remplacer le coton hydrophile par de la cellulose et à fabriquer des bandes plâtrées avec un support en papier crépon. le courrier se raréfiait ; ses distributions étaient devenues irrégulières . nous ne recevions plus de colis familiaux et les arrivées de vivres de la croix rouge se sont même ralenties . les prisonniers qui travaillaient chez des paysans nous ont alors bien aidés. l’hiver 44-45 a été très froid et nous avons dû subir...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Le retour

...voyait jamais autant dans ces villages reculés . il y avait toujours un enfant avec une angine ou une vieille qui avait des dents à arracher . nous faisions donc nos visites, donnions nos soins, refusant avec dignité tous honoraires . mais zielinski ramenait triomphalement un gros morceau de lard fumé… la présence parmi nous de gens âgés ralentissait considérablement notre marche et il est arrivé un moment où nous avons complètement perdu tout contact avec les autres colonnes parties du stalag . l’adjudant allemand qui nous dirigeait, ainsi que deux de ses collègues, semblaient très perplexes . ils nous confièrent discrètement leur embarras . les médecins peuvent tout entendre… nous avons donc pris l’habitude, en leur compagnie, d’écouter chaque soir la radio (anglaise de préférence) . nous apprenions ainsi que l’allemagne était aux quatre-cinquièmes occupée par les alliés . le manque de chance était que nous nous trouvions justement dans ce dernier cinquième… que faire ? nous étions tous d’accord : continuer à avancer vers l’ouest . les polonais n’avaient aucune envie de voir les russes ; les allemands préféraient être faits prisonniers par des occidentaux et les quelques français se rapprochaient toujours un peu de chez eux . en suivant cette direction, nous avons eu l’occasion les derniers jours d’avril, de passer tout près du camp de mauthausen . devant l’alignement banal des baraquements et les barbelés, nous ne pouvions pas imaginer ce qui s’était passé et se passait sans doute encore en ces lieux . koziol savait que son père était mort ici, mais il ignorait dans quelles circonstances . enfin, dans les premiers jours de m...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Allemagne

...jacques bourlaud 🩺 allemagne en revenant du dahomey, j’avais sollicité une affectation en allemagne. ce qui me fut accordé. j’ai eu alors à m’occuper du dispensaire familial de rastatt. je pouvais travailler dans de bonnes conditions et la proximité de l’hôpital militaire de bühl me permettait de ne pas trop m’éloigner d’une atmosphère chirurgicale. nous étions installés dans un grand appartement où nos quatre derniers enfants pouvaient évoluer à leur aise. les trois aînés, déjà mariés venaient nous rejoindre à noël amenant avec eux notre première petite-fille. les randonnées en forêt noire et le « lèche vitrines » à baden-baden enchantaient tout le monde. j’avais l’impression d’être oublié par la direction centrale du service de santé des armées et je ne disais rien . mais ce n’était qu’une illusion car au bout de dix-huit mois, un avis de mutation a fini par m’atteindre en précisant que j’étais justement l’homme de la situation pour remplir les fonctions de médecin-chef et de chirurgien à l’hôpital de n’kongsamba au camero...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...d’entrer dans son service dans son palais impérial d’été de saint-pétersbourg. c’est ainsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'angla...