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6. Jacques Bourlaud 🩺 Dahomey

...jacques bourlaud 🩺 dahomey c’est sur ces images colorées que j’arrête l’évocation de mon séjour à madagascar puisque, quelque temps après, je suis revenu en afrique noire. parakou, où je résidais alors, est la ville la plus importante dans le nord du dahomey qui ne s’appelait pas encore république populaire du bénin . située à peu-près à la même latitude que sokodé au togo, dont la distance à vol d’oiseau est de deux-cents kilomètres à peine, j’essayais de me retremper dans l’atmosphère de mon premier séjour outre-mer. le paysage était le même : savane arborée parcourue par quelques galeries forestières avec, cependant, un terrain beaucoup plus accidenté au togo. les populations locales, islamisées des deux côtés de la frontière, avaient de nombreux points communs. mais l’ambiance était différente. seize ans s’étaient écoulés et la décolonisation avait fait son œuvre. je n’étais plus médecin-chef de l’hôpital mais seulement chef du service de chirurgie. il y avait à parakou un directeur de l’hôpital dahoméen, comme il y avait à cotonou un ministre de la santé entouré de tout un appareil administratif presque entièrement entre les mains des africains . c’était l’évolution logique des choses ; il fallait donc en prendre son parti et s’y habituer. le directeur était d’ailleurs plein de considération pour moi et m’accordait ans discuter tout ce dont j’avais besoin pour mon service ou pour mon logement. mais je n’ai jamais su exactement comment il gérait son hôpital, n’ayant plus aucun droit d...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...ituer à n’kongsamba un comité de la croix rouge. une séance de travail destinée à organiser ce comité a donc été organisée à la préfecture réunissant toutes les notabilités de la ville tant de l’administration que du secteur privé. en ma qualité de directeur départemental de la santé, on m’a prié de pendre la parole. j’en ai profité pour exposer les difficultés que je rencontrais, comme chirurgien, à trouver du sang pour les réanimations et je formulais le soin que la croix rouge se penche sur ce problème et recrute des donneurs bénévoles. le préfet s’est alors levé pour appuyer ma demande. - ce que dit le colonel est très important . ainsi, le mois dernier au cours d’une opération contre les rebelles, nous avons pris un nommé « monde afrique » qui était gravement blessé. il a été soigné à l’hôpital de pendja (un établissement privé de la fondation « ad lucem »). on lui a fait une transfusion de sang et il a guéri. il nous a donné des renseignements et on a pu ainsi en tuer dix. (sic) les quelques européens présents se sont regardés entre eux, effarés par cette curieuse application des principes de la croix rouge. pourtant le préfet était un homme très droit que nous estimions tous. je l’ai retrouvé plus tard et nous avons toujours entretenu des relations très amicales. mais comme à partir de ce jour-là mon approvisionnement en sang est devenu plus aisé, aussi je me demande si ses arguments n’ont pas eu plus d’effet pratique que mes histoires mélodramatiques de la pauvre mère saignée à blanc p...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Niger

...dmettre aux usagers qui avaient tendance à imaginer que nous disposions de moyens illimités. ces quatre années se sont passées au bord du grand fleuve majestueux avec, de temps en temps, une virée à travers le sahel pour visiter les médecins travaillant à maradi et à zinder et aussi au sahara en me rendant pour les mêmes raisons à agadès. j’en profitais, à ces moments-là, pour pousser une pointe jusqu’à arlit y retrouver des amis qui avaient débuté leur carrière africaine au togo en même temps que moi et qui l’achevaient, comme je le faisais moi-même, au niger mais en qualité de médecins d’une société exploitant les mines d’uranium. en quittant niamey, la limite d’âge de mon grade mettait fin à ma carrière. avant de dire adieu (ou au revoir) à l’afrique, mon fils aîné et sa femme, ma fille aînée, son mari et ses enfants, sont venus nous rejoindre et nous avons fait un pèlerinage qui nous a ramené à parakou, à sokodé chez mon ami derman ayewa, mon ancien aide-médecin, et enfin à lomé où une des filles de celui-ci, mariée à une haute personnalité togolaise, nous avait réservé un accueil dont la délicatesse nous a beaucoup touché...


9. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...14. la famille vers 1900 ils finirent leur carrière militaire à lorient où louis auguste commandait les sémaphores de l’arrondissement. ils vécurent au pied de la tour de la découverte, bien connue des lorientais, dans l’enceinte de l’arsenal. georges, notre grand père, fut un familier de cette tour. nous en reparlerons. quelques photos rappellent cette période où georges et anna, nos grands parents, étaient entourés de leurs propres parents. maria a ainsi pu peindre edmond, notre oncle tôt décédé. lors de leur retraite ils reprirent le chemin de l’algérie où les attendaient émilienne, qui avait épousé joseph bagur, un colon, et marie, femme de louis pons (menuisier). ils résidèrent à alger. au décès de louis auguste, inhumé à saint-eugène (notre-dame d’afrique) à alger, maria s’établit chez sa fille émilienne et son mari, joseph bagur, à lamartine. elle y faisait de la couture, lisait beaucoup et s’occupait de ses petits enfants. elle mourut vers 1948. elle est inhumée à lamartine (algérie). gildas cadel , le 23 avril 2005 la famille vers 1915 note de catherine le 9 octobre 2015 : nous avons découvert que notre arrière-grand-père louis auguste est décédé à alger le 15 décembre 1924. nous avons l'annonce nécrologique dans l'écho d'alger du 16 décembre qui annonce les obsèques pour le jour même. et la copie de son acte de décès. louis et maria demeuraient alors 2 rue malakoff à alger. on apprend aussi que louis était décoré de la médaille militaire. chronologie de louis cadel - 17 octobre 1821 ♦ naissance de sa mère ca...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...¨ne, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opéré d'un kyste amibien au foie à léopoldville, capitale du congo belge et rentre en france pour y passer une convalescence de 5 mois. cette venue a coïncidé avec le centenaire de sa grand-mère clémence, qui a été célébré en présence d'une foule nombreuse dans la propriété de sainte-lucie à joué-les-tours. en 1939, il quitte bangui après avoir donné sa démission, suite à un désaccord avec son directeur. un ami, monsieur dulas, propriétaire d'une compagnie diamantifère à carnot, dans l'ouest du pays, lui offre une place de comptable dans sa compagnie dont il devint le directeur trois ans plus tard. a proximité de carnot, là encore, mon père avait acheté un terrain de 50 hectares pour y situer sa maison secondaire et créer une plantation qu'il destine à ses enfants. serge et germaine ont eu 4 garçons: claude, daniel, bernard et francis. comme l'aîné, bernard et francis sont nés en afrique Équatoriale française, l'un à berbérati le 20 mars 1939, l'autre le 24 juin 1945 à bouar. tous mes fils, sauf un, sont africains, disait en plaisantant mon père. est-ce cette particularité qui fit que, comme lui, je fus voué à une même vie aventureuse ! a quarante-sept ans, mon père, après avoir roulé sa bosse et atteint un sommet prometteur, meurt d'une embolie au cours d'un voyage sur bangui où il allait chercher les billets de bateau en vue d'un retour en france. c'est par une froide journée d'hiver, le 30 janvier 1931, à poitiers, que je naquis. ma mère, qui avait souffert de la grippe espagnole, accoucha avant terme à six mois et demi de grossesse. je pesais 875 grammes et les trois couveuses de l'hôpital étaient occupées ! cyanosé et en proie à de nombreuses syncopes, j'ai été condamné par le médecin. c'est alors qu'une vielle sage-femme du quartier, prit soin de me mettre, enveloppé de coton, dans une boite à chaussure entourée de bouillottes...