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1. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...isé en qualité de sous-lieutenant d'artillerie, j'ai pensé qu'il s'était mis en selle le 2 août 1914 et n'avait remis pied à terre que le 11 novembre 1918; mais il parait que ce n'est pas vrai ... aussi loin que nous pouvons remonter dans le passé, nous constatons que notre famille, à quelques exceptions près, reste localisée dans le poitou. la dispersion commence avec la génération de mes parents. mon oncle camille bourdin est allé se fixer à tours. ma tante janne bourlaud, à la suite de son mari roger biard, a connu de fréquents changements de résidence avant de terminer sa vie en bretagne. le phénomène n'a fait que s'accentuer avec ma génération. du côté de mon père, nous étions huit cousins germains ; deux seulement sont demeurés dans la région. après une quinzaine d'années en afrique équatoriale, ma sœur aînée est revenue à coulombiers pour y mourir. et moi-même, c'est au bout de quarante ans d'errance que j'ai retrouvé le poitou. du côté de ma mère, la situation est comparable. si bien que je n'ai pratiquement rien à dire au sujet de mes cousins et cousines.peu de choses au sujet de ma sœur madeleine, déçue par un amour de jeunesse qui a mené une existence bien terne. mais, dans son adolescence, elle s'était montrée vive et même vindicative. elle avait suivi une retraite à la paroisse où elle avait été impressionnée par l'éloquence et l'allure du prédicateur, un dominicain au profil de médaille qui faisait jouer avec un art consommé les manches de sa robe blanche et les pans de son manteau noir. elle l'avait donc choisi comme confesseur, persuadé que sa conscience de quato...


2. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...lus extravagants lorsqu'il s'y passait des événements sortant de l'ordinaire. dans un pays d'amérique latine au moment d'un tremblement de terre; dans un autre alors qu'il s'était produit un accident de chemin de fer, mais elle avait pris le train précédent ... en 1936, à barcelone, au début de la guerre d'espagne, elle avait été prise à partie dans la rue, ainsi que d'autres passants, par des miliciens qui, sous la menace de leurs armes, les obligeaient à lever les mains en l'air. comment lever les deux mains lorsqu'on ne dispose que d'un seul bras ? c'était suspect et il lui fallu palabrer avant de mettre en évidence sa bonne volonté. a la déclaration de guerre, elle était en yougoslavie; ce ne fut pas très facile de rentrer en france. en villégiature chez une de ses soeurs à tunis, elle fut surprise par le débarquement allié en afrique du nord de novembre 1942. a la suite de tractations invraisemblables et rocambolesques, elle a réussi à revenir en europe à bord ... d'un bombardier allemand ... où avaient pris place un émissaire du gouvernement de vichy ainsi qu'un prêtre qui avait eu l'occasion d'entendre ce monsieur en confession et lui avait demandé alors un bon tuyau pour rentrer en france. suzanne a disparu dans un avion-charter qui s'est écrasé en mer en se rendant à bali. ce fut son dernier gag. la famille couvrat-desvergnes, issue de la petite noblesse rurale périgourdine, rappelle avec quelque fierté les liens qui la rattachent à certains personnage historiques. alain de solminihac, évêque de cahors sous le règne de louis xiii, béatifié il y a trois ou quatre ans. deux siècles plus tard, il y eut le maréchal bugeaud et plus près de nous, dans la branche irlanda...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...is vingt fois par jour et où j’allais quelquefois jouer, deux grandes panoplies accrochées au mur attiraient toute mon attention. l’une présentait un éventail de lances et de sagaies, l’autre un ensemble d’épées touarègues, de couteaux, d’arcs et de carquois. de plus, dans le renfoncement qui permettait l’accès à une des cages d’escalier, un pélican empaillé déployait ses ailes sur un rocher artificiel. a cette vue mon imagination prenait son essor et m’entraînait vers des horizons lointains à la découverte de paysages exotiques, à la recherche d’aventures héroïques que je réalisais aussitôt d’une façon concrète dans le jardin ou à blossac et encore mieux à coulombiers. je puisais mon inspiration dans mes lectures d’alors : « gédéon en afrique », « la famille fenouillard », « robinson crusoé », « robinson suisse » et bien d’autres. mais j’avais aussi trouvé une source au débit plus vigoureux dans la bibliothèque de mon père sous la forme du « journal des voyages » datant de 1890 à 1905. cette publication abondamment illustrée offrait au lecteurs des romans d’aventures mais aussi des articles plus sérieux : récits d’explorateurs, journaux de bord de marins, souvenirs d’officiers. tout cela se situant à la grande époque d’expansion coloniale. cela représentait une dizaine de volumes que je parcourais dans tous les sens, m’attardant d’ailleurs beaucoup moins sur les textes que sur les illustrations. les poitevins sont assez volontiers attirés par les mirages d’outre-mer. de nantes à bordeaux la façade atlantique ...


4. Jacques Bourlaud 🩺 La coloniale : en attente d'affectation

...cute; lorsque je lui ai rendu compte de la chose par téléphone. seulement, je n’y étais pour rien. l’adjudant avait été abattu par quelques balles de pistolet tirées à bout portant. il s’agissait probablement d’un règlement de comptes entre vietnamiens et je ne pense pas que l’affaire ait été vraiment élucidée. quelques jours plus tard j’étais muté à fréjus dans une formation du même genre mais réservée aux africains. il n’y a pas eu, à ma connaissance, d’assassinat ni de marché noir spectaculaire, toutefois l’ambiance n’avait rien d’exaltant. heureusement le tour de départ est arrivé avec ma désignation pour le togo. je me suis donc embarqué à marseille à bord d’un porte-avions, le dixmude. mon premier contact avec l’afrique a été le port à charbon d’oran alors que le soleil levant décorait d’une teinte orangée la falaise qui se dressait à nos yeux. deux ou trois jours après, le dixmude déposait sa cargaison de passagers sur le quai à charbon de casablanca. je suis resté trois semaines dans cette ville, occupé à épouiller les tirailleurs sénégalais qui avaient été en contact avec des malades atteints de typhus récurrent. puis le paquebot pasteur est arrivé et a absorbé cinq à six mille hommes. j’ai eu la joie d’y retrouver ma femme et mes trois enfants. la vie était belle. il y eut encore trois semaines d’attente à dakar où nous avons été débarqués sur un troisième quai à charbon… il m’a fallu encore une fois épouiller les mêmes tirailleur...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Madagascar

.... avec cinq enfants et la venue d’un sixième, nous étions logés un peu à l’étroit dans un pavillon construit à une époque où les médecins étaient probablement moins prolifiques . mais nous avions l’habitude de ces situations et savions parfaitement vivre dans un espace restreint sans donner aux autres l’impression d’être gênés . en revanche nous avions le bénéfice d’un petit jardin en terrasse qui nous prodiguait une très belle vue sur certains quartiers de la ville et en particulier sur le versant de la colline où se trouvaient les principaux édifices publics avec, parmi eux, la direction du service de santé . c’était ce, qu’entre médecins, nous appelions « la colline inspirée » non sans quelque arrière-pensée… pour qui gardait le souvenir de l’afrique ou de l’indochine, les hauts plateaux malgaches pouvaient donner une impression de mélancolie avec la succession de « tanettes » verdoyantes mais presque sans arbre et des étangs plus ou moins envahis par les papyrus . mais peu à peu on se laissait gagner par le charme des rizières en paliers, des tranchées de latérite qui apparaissaient comme autant de sillons sanglants au flanc des collines ainsi que par l’activité paisible des habitants . l’imerina, dans les premières années de l’indépendance, se montrait toujours sous l’aspect du pays du « mora-mora », de la douceur de vivre . sous le soleil comme sous les pluies tropicales, tananarive étalait avec complaisance le réseau compliqué de ses rues en montées et en descentes, de ses escalier d’accès raccourci entre les hauteurs historiques, la plaine du lac anosy et la c...