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1. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...que sur ceux qui étaient plus petits que lui. il s'approchait de moi par derrière sans bruit et, profitant de ma distraction, faisait basculer ma serviette ou encore, s'emparant de mon béret, le transformait en ballon de football. je ne l'aimais pas beaucoup mais je n'étais pas sa seule victime ; nous étions au moins trois à nous tenir sur nos gardes quand il se présentait. c'est pourquoi, un jour, nous avons fait alliance avec un certain cortet, plus âgé que nous, gros et grand, qui usait ses fonds de culotte sur les bancs du lycée et, comme jacques beauchant s'avançait vers nous, cortet est sorti d'une encoignure de porte se dirigeant lentement vers lui tout en exhibant la dureté de ses biceps. jacques beauchant a fait demi-tour et a effectué une retraite peu honorable. il a bien fallu deux ou trois ans pour que mes relations avec lui deviennent normales et même cordiales. comme il avait redoublé une classe, nous avons fait ensemble toute notre scolarité jusqu'aux études de médecine à l'École de santé navale.rue de magenta je rencontrais rarement la cousine eulalie qui habitait pourtant les environs. mais, en revanche, debout devant l'entrée de son magasin, je voyais presque toujours madame bourrinet, la marchande de chaussures qui connaissait très exactement les pointures de toute la famille. donc, salutations.a partir de cet endroit, j'avais la chance - si l'on peut dire - de croiser des personnalités marquantes du lycée. monsieur chauvin, le proviseur, passait souvent par là l'après-midi ; avec sa barbiche grise, pointue et frisée, la canne à la main, il allait tranquillement faire un petit tour à blossac ou, plus prosaïquement se faire soigner les dents chez mon oncle. je soulevais mon béret et descendais du trottoir, persuadé qu'il me reconnaissait parmi les quatre ou cinq cents élèves dont il avait la charge. mais ne venait-t-il pas régulièrement dans les petites classes écouter la lecture des résultats des dernières c...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...e ce fameux concours, nous étions obligés de travailler sur un rythme que nous avons, la plupart d’entre nous, rarement soutenu dans la suite. nous connaissions les moindres détails de l’anatomie des membres et certains poussaient même le vice jusqu’à lire et retenir ce qui était écrit en petites lettres dans le « testut-latarjet ». aussi l’examen de première année ne représentait plus qu’une formalité que nous réussissions sans peine devant un jury qui s’était déplacé de bordeaux à cet effet. il y aurait encore beaucoup à dire sur l’École de rochefort mais cela finirait par être fastidieux. j’ai, pour ma part, quitté cette ville le 3 septembre 1939 pour un avenir incertain et n’ai eu l’occasion d’y revenir que quarante ans plus tard en touriste. la ville s’est embellie m...


3. Jean-Marie et Pascaline Samzun ⎈ Les Bellilois

...jean-marie et pascaline samzun ⎈ les bellilois nos arrière-grands-parents sont nés à belle-Île-en-mer. ils y ont grandi, s'y sont mariés. leurs quatre filles y sont nées. mais ils ont préféré s'installer sur le continent pour leur assurer des études plus poussées. elles ont toutes quatre été diplômées, deux d'entre elles sont devenues sage-femmes, une autre institutrice. ce qui n'était pas très répandu à l'aube du xxe siècle, surtout pour des filles de marin. pascaline joséphine lucie hélène lucas est née le 31 mars 1866 au bourg de sauzon, que l'on appelait à l'époque port-philippe. ses parents augustin bruno lucas et anne marie granger (photo ci-contre) sont l'un et l'autre cultivateurs et tous deux aussi descendants des acadiens qui vinrent s'installer sur l'île en 1765 : 5 générations en arrière, on trouve des deux côtés charles granger (de port-royal) et françoise leblanc (de grand-pré) qui habitaient l'acadie, avant que les anglais ne les déportent. tous les autres ascendants de pascaline sont bellilois, aussi loin que l'on puisse remonter, parfois sur 7 ou 8 générations.   toussaint jean-marie samzun est un îlien pur jus ou quasi. aucun américain parmi ses ancêtres, peut-être la trace d'une bretonne continentale, en cherchant loin ... toussaint est né le 16 juillet 1862 à bortifaouen, commune de port-philippe. ses parents, charles marie samzun et jeanne marie lucas sont cultivateur et cultivatrice selon la déclaration de naissance.   pascaline et jean-marie se marient le 29 mai 1888 à sauzon. ils vont avoir 4 filles, en 1889, 1894, 1895 et 1897, toutes nées à sauzon. lors de la naissance de joséphine marie, le 20 mars 1889, le père est absent. selon l'acte, il est marin et son épouse ménagère. ils habitent au bourg de sauzon. a la naissance de notre grand-mère anna le 27 juillet 1894, c'est jean-marie, toujours marin qui fait la déclaration. la mère est indiquée sans profession. les témoins sont l'...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...volution française en russie où ils ouvrirent un commerce de fourrures. un frère, honoré nait en 1798. en 1809, ils regagnèrent la touraine où louis et anne vécurent de leurs rentes. dix années plus tard, honoré s’engagea dans l’armée napoléonienne. lors de la campagne de russie, sa connaissance de la langue slave et son grand courage lui permirent de monter rapidement en grade et c’est avec celui de capitaine des dragons qu’il revint de cette expédition … mais également avec les pieds gelés ! il fut donc réformé. puis il fonda une famille en se mariant avec françoise belluot. sa pension et les francs or de sa légion d’honneur lui suffirent pour vivre aisément et élever son fils louis-adolphe né le 23 mai 1836. celui-ci épousa une blanchisseuse, clémence ride, née le 19 mai 1838. il s’installa avec sa femme à la riche, près de tours, comme cabaretier. le couple eut deux garçons, adolphe et alfred. louis adolphe chauvigné alfred fit des études de comptable et se maria avec eugénie, une chapelière de tours mais ils n’eurent pas de descendance. alfred était un gai luron qui se contentait de tenir la caisse et de courtiser les clientes pendant que son épouse besognait dans l’arrière boutique. grand et bel homme, il avait du succès auprès des femmes et certains disaient que s’il n’avait pas d’enfant légitime, ses bâtards étaient nombreux ! les chapeaux étaient fort prisés au xixe siècle et au fil des ans le magasin s’agrandit au point de devenir le plus célèbre de la ville. alfred acheta alors une superbe propriété sur une colline de joué-lès-tours jouissant d’une vue superbe sur tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante ans, devenu tuberculeux, il mit ce château en viager dont le loyer, très élevé, lui permit de soigner sa maladie, très grave à cette époque. alfred cependant surmonta cette épreuve et v...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...ui équipent l'armée française. dans l'immédiat mes quatre spécialités sur engins blindés m'ont servies pour agrémenter mes cours dans certaines particularités techniques. j'ai suivi également des cours d'électronique et une formation sur les carburateurs anti-pollution à l'usine solex de paris, afin de diffuser ces connaissances sur mes camarades instructeurs pour moderniser l'instruction. le premier janvier 1977 j'ai été nommé capitaine et en février j'ai été désigné pour aller enseigner la technique sur chars amx 10 et 30 en arabie saoudite. nous sommes quelques officiers et sous-officiers d'active détachés auprès de la fofras, compagnie civile, qui dispense une instruction technique sur les matériels militaires vendus à l'étranger. nous sommes très bien rémunérés et travaillons en uniforme sans perdre nos droits à l'avancement. très satisfait de ces conditions qui vont m'aider à rembourser les traites de ma villa et à assurer la poursuite des études de mes enfants, je suis parti en célibataire géographique pour ce lointain pays en mars 1977. l'avion a atterri à djeddah à trois heures du matin. il fait 35° centigrades et il y a une forte hydrométrie. un agent de la cofras m'attendait et après de longues formalités administratives et douanières, il m'a conduit jusqu'à l'hôtel d'accueil de la compagnie au centre ville. la chambre ou je me suis reposé est confortable mais le climatiseur est bruyant et si j'en arrête le fonctionnement je suis aussitôt dévoré par les moustiques, aussi j'ai très mal dormi. le lendemain, un lieutenant en retraite du centre de taïf est venu me chercher en voiture. il décida de me faire visiter djedddah avant de rejoindre taïf. djeddah, énorme port situé sur le littoral de la mer rouge, peuplée de 200 000 habitants en temps normal et de 600 000 en période de pèlerinage sur les lieux saints de la mecque et de medine, présente un modernisme outrancier avec ses grands immeub...